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MESSAGES : 65 Date d'inscription : 31/10/2012
| Sujet: DOWN SOUTH (tiago) Sam 3 Nov - 23:49 | |
| POURQUOI T'ES LÀ? ELLE TE REGARDE AVEC SES YEUX DE BITCHE (NOTE LE JEU DE MOT) EN BATTANT DES CILS ET EN TOUCHANT SES CHEVEUX PLATINES COMPLÈTEMENT NIQUÉS PAR DES DÉCOLOS POUR FAIRE DE SES CHEVEUX CRÉPUS UNE CRINIÈRE DE BARBIE. ELLE FAIT UNE BULLE AVEC SON BUBBLE GUM ROSE. PARCE QUE SLIMAN VOULAIT PASSER. IL A DES TRUCS À RÉCUPÉRER. ÇA T'DÉRANGE D'ME VOIR ICI? TU BOIS UNE GORGÉE DE LA PURPLE DRANK QUE T'AS DANS LA MAIN. ELLE EST MÉDIOCRE, IL MANQUE LES SKITTLES. ON EST D'ACCORD QU'UN SYRUP SANS SKITTLES S'EN EST PAS UN. SI ÇA M'DÉRANGE QUE TU T'POINTES À LA SOIRÉE D'UN D'MES MATES AVEC TON NOUVEAU GADJO? NON B'SÛR QUE NON LA'TEESHA. ELLE HAUSSE SES SOURCILS DE TASSEPÉ DESSINÉS AU CRAYON VULGAIREMENT ET RETOURNE AVEC SON RACKLO. UN BRASIER SE FORME EN TOI. GENRE ABUSEMENT ARDENT. LE MOT "ANGRY" S'INSCRIT SUR TON FRONT EN IMPACT, TAILLE 56, GRAS, MAJUSCULES. T'AS ENVIE DE PRENDRE CETTE TEPU PAR LES CHEVEUX ET LUI FAIRE BOUFFER DU SORGHO EN MODE SM. TU TE DEMANDES COMMENT T'AS FAIT POUR UN JOUR POUVOIR DIRE "JE T'AIME" À CETTE PUTE FACTICE, FAITE DE GRAS ET DE MAQUILLAGE. CATO, TON BLASIAN SE RAMÈNE. JE FUME DU CRÂNE LES GENS IMPROBABLES QU'IL Y A CE SOIR. IL SECOUE LA TÊTE GENRE AU BOUT DU ROULEAU. T'ALLAIS RÉPLIQUER UN TRUC QUAND, DANS LA SONO TOUTE POURRIE T'ENTENDS MOVIN LIKE BERNIE. DIRECTEMENT DANS L'ENTREPOT SE FORME UNE ARMÉE DE ZOMBIES. TA COLONNE VERTÉBRALE SE DÉSARTICULE ET TES BRAS DEVIENNENT DEUX GROSSES GUIMAUVES INCONTRÔLABLES. WELL IT'S THE WEEKEND WE MOVIN LIKE BERNIE. LES GENS QUE CATO QUALIFIAIT "D'IMPROBABLES" VOUS REGARDENT MÉDUSÉS. PAS MÉDUSÉS PAR VOS TECHNIQUES INIMITABLES NON. JUSTE PARCE QUE VOUS ÊTES SIMPLEMENT RIDICULES DANS VOTRE RÔLE DE ZOMBIE. LA MUSIQUE CHANGE ET TOUTES LES GADJIS SE METTENT À FAIRE DU TWERK. LES MECS SONT EN CHIEN. ÇA SE VOIT À LEUR LÈVRE MORDUE. TU VAS AUX CHIOTTES. ELLES SONT POURRIES, GENRE DÉGUEULASSES. TU PISSES DANS L'ÉVIER ET RETOURNES REJOINDRE CATO. POURQUOI ELLE EST LÀ LA'TEESHA?/J'EN SAIS RIEN. ELLE S'AFFICHE AVEC SON SLIMAN DE MERDE POUR MONTRER QU'ELLE SORT AVEC UN "CAÏD". SALOPE/ELLE EST BONNE QUAND MÊME HEIN/PUTAIN CATO! TU LUI DONNES UN COUP DE POING DANS L'ÉPAULE. TU TE FAIS UN KICK EN PERS' EN REGARDANT LES SHAWTIES FAIRE LEUR SHOW EN TWERKANT ET MALGRÉ TOI, TU TE RINCES L'OEIL. JE PARIS AVEC TOI 100 BALLES QUE CE SOIR, JE FINIS AVEC CELLE EN LÉOPARD LÀ BAS/FERME LÀ/TU DEVRAIS ÊTRE CONTENT QUE JE TE FASSE PAS PERDRE 100 BOULES. IL SE BARRE VERS LADITE FILLE EN LÉOPARD EN TIRANT LA LANGUE FAÇON LÉZARD. TU TE SENS CON TOUT SEUL, ADOSSÉ À TON MUR (QUI TE FAIT DES TRACES BLANCHES DE MERDE SUR TON DÉBARDEUR NOIR PARCE QU'EN MATIÈRE TOUTE POURRI FAÇON CRAIE)
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TONIGHT, WE ARE YOUNG
MESSAGES : 298 Date d'inscription : 27/10/2012
| Sujet: Re: DOWN SOUTH (tiago) Dim 4 Nov - 12:29 | |
| « T'es brésilien aussi, faut qu'on fasse une soirée ensemble ! » Tiago avait soupirer, ce soir là, et il avait bien eut raison : le voilà au milieu d'une bande de gens qu'il ne connait même pas, dans un coin de Brooklyn qu'il ne fréquente pas habituellement, traîné par un type dont il n'était sûr que des origines. Soit. « YOLO, Tiago, YOLO ! » qu'il lui avait dit dans le bar. Quel est le connard qui a inventé ce foutu truc ? Il fait la moue, regarde autour de lui. Non, c'est carrément pas le genre de soirée qui le font triper, au contraire : c'est carrément déplacé, selon l'éducation qu'il a eut en étant gosse, d'emmener un mec maqué à une soirée où toutes les nanas sont en chaleur et viennent se coller contre toi, comme si elle implorent ton coup de foutre. Tiago se tourne vers Pedro, ou du moins vers l'endroit où il était à peine deux minutes auparavant. Il le cherche rapidement du regard, avant de l'apercevoir avec l'une des gonzesses qui semble prête à se faire prendre au milieu de la foule, façon porno voyeur. Et apparemment, ça déplait pas à Pedro. Il lève les yeux au ciel, va se chercher une bière, ruminant légèrement dans sa barbe (qu'il n'a d'ailleurs pas), en venant presque à regretter une soirée au bar, pourquoi pas avec Kohler. Même Toni, pour le coup, vient à lui manquer. Il se serait sûrement plus marré avec eux qu'au milieu des gens dont il ne sait rien, pas même le nom. Il boit une gorgée, deux gorgées, regarde autour de lui. Et puis, cette foutue histoire, du mec qu'il connait même pas, et qui par conséquent ne doit pas non plus connaître Luz, mais qui clame haut et fort qu'il l'a sauté. Tiago serre les poings. Faut être qu'un putain de crétin pour s'en prendre à elle, à Luz, sa Luz. Pour ne serait-ce qu'envisager de raconter des saloperies sur elle, devant ou derrière lui. Il le saura toujours, et là, il l'a su. Le bouche à oreilles. Saloperie qui permet pourtant d'en apprendre beaucoup. On ne s'attaque pas à Luz, de quelconque manière, à moins de vouloir chercher la merde avec Tiago et/ou d'être sacrément con. Il serre les dents, regarde autour de lui, et l'aperçoit, ce visage, celui qu'on lui a montré en disant que « ouais, ouais il a dit qu'il s'était envoyé Luz, ouais ». Son sang ne fait qu'un tour. Il le détaille un instant, le regard noir, et finit par poser sa bière. Il avance. Remonte les manches sa chemise en jean. Bouscule deux pseudo-danseurs qui lui lancent un regard noir. S'en fout. Les yeux toujours river sur ce.. Merde. Ce.. Javi. Ouais, voilà, Javi. Merde, qui a l'idée d's'appeler comme ça ? Féchier. Il continue d'avancer, comme dans un film, le caméraman derrière lui qui lui colle aux baskets pour ne manquer aucun moment de ce qui va bientôt se dérouler sous ses yeux. Tiago se met rarement en colère. Très rarement. Et pourtant, son sang bouillonne dans ses veines, tape dans ses tempes, fait battre son cœur plus vite. Pedro aura au moins servi à lui permettre de trouver ce foutu connard qui parle sur sa meilleure amie, ce foutu connard qui se doute même pas de la contre-attaque de Tiago. On. Ne. Touche. Pas. Luz. La main du brésilien se pose sur l'épaule du grand black et, d'un air faussement nonchalant pour le faire se retourner : « Eh, machin. » Ça marche, il se retourne. Petit sourire hypocrite de Tiago. Poing dans la figure. |
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MESSAGES : 65 Date d'inscription : 31/10/2012
| Sujet: Re: DOWN SOUTH (tiago) Dim 4 Nov - 13:34 | |
| DES MAINS ATTRAPENT TON TORSE. HÉ TU DANSES? TU TE RETOURNES. LA'TEESHA. ELLE TE REGARDE FAÇON BOPPIN BITCH. DANS TA TÊTE ÇA NE FAIT QU'UN TOUR. ENCORE ET TOUJOURS LE MÊME CIRQUE. CETTE CHIENNE, À CHAQUE FOIS REVIENT TE VOIR, DANS LES BLOCK PARTY, QUAND L'AMBIANCE EST BIEN CHAUDE, QUAND IL FAIT AU MOINS 50 DEGRÉS DANS TON CORPS ET QUE T'AS 20MG DE CODÉINE DANS LE SANG ET QUE N'IMPORTE QUELLE FILLE, MÊME LA GROSSE VACHE DE TA CLASSE LÀ, FAJAH, POURRAIT VENIR QUE TU SERAIS PRÊT À LUI FAIRE UNE SÉRÉNADE. LA'TEESHA, C'EST UNE SALOPE, C'EST PAS NOUVEAU. ÇA FAIT 3 MOIS QU'ELLE T'A TEJ' ET ELLE REVIENT TOUJOURS AVEC CETTE MÊME RENGAINE. SANS TOI. ELLE PASSE SES MAINS AUTOUR DE TON COU ET RAPPROCHE SON VISAGE DU TIEN. OW... C'EST COMME ÇA QUE TU LE PRENDS?/ FAUDRAIT QUE JE LE PRENNE COMMENT? FAUDRAIT QUE JE TE LAISSE ME BRANCHER OU ME JETER COMME T'EN AS ENVIE SANS RIEN DIRE?/ TU ME MANQUES TROP/ SI C'ÉTAIT VRAI TU SERAIS PAS VENU AVEC TON BOUFFON. TU ME FAIS CHIER LA'TEESHA, JE... QUELQU'UN POSE SA MAIN SUR TON ÉPAULE. TU T'APPRÊTES À TE RETOURNER EN MODE WARNING DOGG GENRE "C'EST MOI QUE T'APPELLES MACHIN?" MAIS T'AS LE TEMPS DE VOIR UN MEC QUE TU NE CONNAIS NI D'ADAM, NI D'EVE, AVEC UNE ALLURE DE GAY DIRECTEMENT SORTI DE TÊTU ET SON POING ATTERRIR SUR TON PIF. UNE DOULEUR LANCINANTE DANS TON NEZ, UN GOÛT DE ROUILLE DANS LA BOUCHE. TU RESTES UN QUART DE SECONDE SONNÉ, TE PRÉPARANT MENTALEMENT ET LE MEC SE REPREND EN BOOMERANG TON POING DANS LA GUEULE. UN CERCLE INDÉCIS SE FORME AUTOUR DE VOUS. TOUT LE MONDE VEUT VOIR, MAIS TOUT LE MONDE A PEUR D'ÊTRE IMPLIQUÉ DANS LE CONFLIT. MÊME TOI TU NE SAIS PAS POURQUOI CET ENFOIRÉ S'EST ATTAQUÉ À TOI. TU MARCHES GENRE HIT EM UP VERS LE GADJO, MAIS CATO, COMME SI T'AVAIS APPUYÉ SUR UN BOUTON QUI DEVAIT LE FAIRE DÉBARQUER À CHAQUE FOIS QUE T'AS BESOIN DE LUI ET ATTRAPE LE MEC PAR DERRIÈRE ALORS QU'IL S'APPRÊTAIT UNE NOUVELLE FOIS À VENIR TE NIQUER LE NEZ. IL LE BALANCE À QUELQUE MÈTRES ET S'APPROCHE DE LUI EN MODE GANGSTA. Y'A QUOI LÀ?! QU'IL LUI CRACHE À GUEULE. LEUR POINTE DE NEZ SONT COLLÉES, ILS SE REGARDENT EN MODE CHIEN DE FAÏENCE. CATO LES POINGS SERRÉS LA MÂCHOIRE CRÉPITANTE. LA'TEESHA SE COLLE À TOI. ÇA VA MON BÉBÉ? TU LA REPOUSSES. BARRE TOI PUTAIN. TU T'APPROCHES DE TON VATO ET CE FILS DE PUTE, BIEN DÉCIDÉ À SAVOIR LE POURQUOI DU COMMENT. |
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TONIGHT, WE ARE YOUNG
MESSAGES : 298 Date d'inscription : 27/10/2012
| Sujet: Re: DOWN SOUTH (tiago) Dim 4 Nov - 17:21 | |
| C'était évident, que ça allait se passer comme ça, Tiago aurait même pu parier là-dessus : il allait pas se laisser frapper sans rien dire au milieu de la foule, sans répondre, et c'est pour cette raison que le brésilien se reprend un coup dans sa lèvre. Sa peau craquelle, se fend, laisse couler quelques gouttes de sang. La rage lui monte au crâne, son sang bouillonne de plus en plus. Il se prépare à rétorquer, à donner un coup plus fort que le précédent, à le sonner un bon coup pour avoir dit des saloperies sur Luz, mais une main le saisit et le tire en arrière. La foule les détaille, un peu en recul, mais le plus près possible à la fois, comme des voyeurs qui essayeraient de ne pas se faire chopper à la fenêtre d'une gonzesse. Tiago s'en moque. Propulsé plusieurs mètres plus loin, il se relève et s'approche du fouteur de troubles. D'où il vient s'interposer ? Il a quoi à foutre là ? C'est pas son histoire, qu'il se barre. Il s'approche, attrape l'autre type par le t-shirt, prêt à le frapper lui aussi s'il lève la main. Son visage est tellement proche que leurs souffles, leurs haleines se mêlent presque. Sortit du contexte, ça donnerait quelque chose que tous les films à l'eau de rose s'arracheraient. Mais pas là. Rien de romantique, pas une note d'amour, juste de la rage qui fait rougir son visage, ressortir ses veines, serrer ses dents, accélérer sa respiration. Il le défie du regard, comme pour le prévenir que s'il frappe, il se reprendra son coup, en plus fort, et que ça continuera comme ça jusqu'à ce qu'il y en ait un des deux à terre. C'est au premier qui frappera. Tiago aperçoit l'autre arriver vers lui, donne un coup dans l'entrejambe du gars en face de lui et le pousse sur le côté, assez violemment. La douleur procurée par un tel coup dans des parties aussi sensibles devrait le maintenir au sol assez longtemps pour qu'il puisse retaper dans l'autre connard. Il s'approche de lui, pose ses mains sur son torse et le pousse en arrière. « Bah alors, t'es trop con pour te douter que de faire ça, ça aller te retomber dessus ? On t'as jamais dit pas la toucher ou parler d'elle au risque de te faire tomber dessus par moi ? Pauvre con. » Son poing le démange, il le frappe à nouveau, au visage, dans la mâchoire. Il se sent pousser des ailes, Tiago. C'est pas dans son habitude d'aller chercher la merde en se bagarrant, au contraire : il est plutôt le genre de gars qui essayera de négocier au maximum pour éviter un échange de coups et qui, s'il voit que ça marche pas, donnera un coup dans l'oreille avant de partir en courant, la queue entre les jambes. Celui qui préférera passer pour le couillon de service plutôt que d'en venir aux mains à proprement parler, celui qui a été élevé dans la famille brésilienne catholique standard : Dieu est bon, aime ton prochain, n'emmerde pas le monde. Tiago fait craquer ses phalanges, pour se donner un air de caïd qui ne lui va définitivement pas, mais qui fait tellement cliché qu'on finit par y croire pour de vrai. Un peu plus, et ce sera le cou qu'il fera craquer. Il le détaille, serre les dents, prêt à recevoir à son tour un autre coup. |
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MESSAGES : 65 Date d'inscription : 31/10/2012
| Sujet: Re: DOWN SOUTH (tiago) Dim 4 Nov - 22:38 | |
| LE MEC DONNE UN COUP DE PIED DANS LES COUILLES DE TON BRO' QUI S'ÉTALE PAR TERRE. ÇA DOIT ÊTRE UNE DES PREMIÈRES FOIS OÙ TU VOIS TON VATO EN TRAIN DE SE TENIR LES YEUKS, LE VISAGE CRISPÉ. TU CHANTES PRESQUE "WHO'S DAT BOYYYY, LA LALALA LALALA". TU BALANCES UN "FILS DE PUTE" TOUJOURS DANS L'INCRÉDULITÉ PUISQUE TU SAIS PAS CE QUE VEUT CE PUTAIN DE TYPE. IL FAIT PAS BELLEK. CHERCHER LA MERDE A BED-STUY. T'AVANÇANT, TU BALANCES TA TÊTE DE GAUCHE À DROITE, UN PEU POSSÉDÉ SUR LES BORDS. LE BOY BALANCE EN S'ÉPOUMONANT POUR COUVRIR LE BEAT CHOPPED AND SCREWED DE JUNE 27. BAH ALORS, T'ES TROP CON POUR TE DOUTER QUE DE FAIRE ÇA, ÇA ALLER TE RETOMBER DESSUS ? ON T'AS JAMAIS DIT PAS LA TOUCHER OU PARLER D'ELLE AU RISQUE DE TE FAIRE TOMBER DESSUS PAR MOI ? PAUVRE CON. APRÈS CES MOTS, IL TE REFOUT UNE MANDALE DANS LA MÂCHOIRE. TA LÈVRE EXPLOSE. TA BOUCHE SE GORGE DE SANG. TU T'APPROCHES DE LUI ET LUI CHOPPES LE COLBACK AVANT DE LE POUSSER AVEC FORCE CONTRE UN MUR. TON POING EST SERRÉ CONTRE SA GORGE. TA HAINE EST À SON APOGÉE ET LA SEULE CHOSE QUE TU DÉSIRES MAINTENANT, C'EST DE LE VOIR AGONISER. T'ES PAS UN MEC COMME ÇA, QUI CHERCHE LA DEMER POUR RIEN. QUI AIME CASSER DES BOUCHES ET ENTENDRE LES OS CRAQUER. MAIS L'APPEL DE LA TRAÎTRISE EST TOUJOURS PLUS FORT, DANS CE CAS LÀ, TU NE VAS PAS À L'ENCONTRE DE TES LOIS, CELLES QUE TU T'AIES INCULQUÉ À TOI SEUL, CELLES QUI FONT QUE TU DOIS EN PERMANENCE GARDER TA DIGNITÉ INTACTE. TU NE SAIS MÊME PAS POURQUOI CETTE TÊTE DE MORT TE PARLE D'UNE GADJI, TU COMPRENDS RIEN, T'AS UN STUMAFO DANS LE CRÂNE ET TU SAIS PAS SI C'EST LA CODÉINE OU SIMPLEMENT LA HAINE QUI TE RONGE LES ENTRAILLES. TU SPIT L’HÉMOGLOBINE À SES PIEDS. T'ES QUI TOI BITCH-ASS NIGGA? TU VEUX QUOI? FAIS PAS CRARI DE TROUVER DU BEEF LÀ OÙ Y'A RIEN. T'ES PAS CHEZ TOI ICI SALE NÈGRE. TU LUI CRACHES LE SANG QU'IL TE RESTE À LA GUEULE AVANT DE LUI METTRE UN COUP DE TÊTE. TU TE RECULES EN LE REGARDANT SOUFFRIR AVEC SON NEZ DÉMONTÉ. CATO QUI A REMIS SES BOULES EN PLACE S'APPROCHE FAÇON THUG DU MEC ET LUI BALANCE UN KICK DANS LE BIDE. AJOU, 1M90, 140KG ATTRAPE CATO ET LE SOULÈVE. IL LE SAIT CAPABLE DE SORTIR UN COUTEAU DE SON CALBUT POUR PÉNÉTRER LES ENTRAILLES DE CE IGO. C'EST LE GENRE DE MEC QUI FERAIT DES DRIVE-BY S'IL VENAIT DU BRONX. CATO S'ÉPOUMONE. IL HURLE. TON ROAD DOG EST EN TRAIN DE PÉTER UN PLOMB. SI SES PRUNELLES ÉTAIENT DES AK47, L'INTÉGRALITÉ DE LA BLOCK PARTY BOUFFERAIT LE PLANCHER. AJOU LE TIENT À L’ÉCART, S'IL BAISSE LA GARDE, CATO REVIENDRA ET IL NE VAUT MIEUX PAS POUR CETTE PEDALE. LE MEC EST RECROQUEVILLÉ SUR LUI-MÊME. TU JOUIS UN PEU DE LA POSITION DE PUISSANCE DANS LAQUELLE TU TROUVES. TU TE SENS COMME ROCKY. |
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TONIGHT, WE ARE YOUNG
MESSAGES : 298 Date d'inscription : 27/10/2012
| Sujet: Re: DOWN SOUTH (tiago) Lun 5 Nov - 2:01 | |
| Tiago voit le sang sortir de la mâchoire du type qui lui fait face, surpris lui-même d'avoir fait ça, d'avoir réussi à lui faire ça, lui qui n'a habituellement aucune force et surtout rien dans les couilles pour frapper un autre type, ni même pour lui faire cracher son sang. L'adrénaline monte, il se sent plus fort, comme dans ces foutus jeux d'arcade auxquels il jouait, gamin, dans la salle de jeux de São Paulo, quitte à se prendre une targnole de la part de son père en rentrant, car ces jeux n'étaient, soit disant, que les paroles du diable qui inciterait les jeunes à la violence. Et pourtant, là, maintenant, Tiago se sent comme un de ces combattants, ceux aux pixels plus qu'apparent, ceux qui ne sont jamais immobiles, toujours avec un petit mouvement, comme s'ils sautaient sur place. Il en est presque là : sauter sur place, prêt à remettre un coup. Dans sa tête, il se voit déjà entrain d'esquiver, de frapper, d'appréhender chacun des mouvements du négro en face de lui, un peu à la Sherlock Holmes, ou faire des mouvements dignes d'un putain d'épisode de Matrix. Sauf que tout ça, c'est seulement dans la tête de Tiago, pas ailleurs. Tiago, il y connait rien, à la baston, juste ce qu'il y voit dans les films, et Fight Club, c'est pas le meilleur moyen pour apprendre l'auto-défense -ou même l'attaque, dans son cas. Fight Club, c'est juste bien pour épater les filles : tu ressors quelques répliques et la plupart tombent comme des mouches dans tes bras. Avec un peu de chance, t'arrive à reproduire l'allure de Brad Pitt, et t'es sûr d'avoir de quoi t'envoyer en l'air pour le mois à venir. Mais c'est bon que pour ça, parce qu'on apprend pas la bagarre à la télé. C't'une histoire de film, ça. Et la vraie vie n'a rien d'un film. Sauf que ça, Tiago le comprend que trop tard, quand il se fait plaquer au mur, respiration coupée par un poing contre sa gorge. Il a un haut le cœur, cette envie de vomir que l'on a lorsque quelque chose nous coupe la respiration. Il commence à avoir les larmes aux yeux, pose sa main sur le poignet du type pour essayer de lui faire retirer, en vain. Et c'est comme au ralenti, sa tête qui se rapproche de son visage, qui vient frapper dans son nez, et son cartilages qu'il entend craquer. Et ensuite seulement vient la douleur, comme le tonnerre après l'éclair, comme s'il y avait un décalage entre les deux. A moins que ce soit simplement le temps nécessaire pour se rendre compte de la douleur. Sûrement. Ça lui arrache un petit cri de douleur, douleur tellement forte qu'il ne réagit pas lorsqu'il vient se cogner contre le mur. La voix du black lui parvient aux oreilles, sans qu'il ne la comprenne réellement, la douleur l'empêchant de réfléchir. Il sent quelque chose sur son visage, le voit dégouliner sa joue, son nez avant de tomber au sol, et il comprend que c'est du sang. Celui du gars, qu'il crache à cause de son coup dans la mâchoire. Tiago commence à se redresser, à se remettre sur ses genoux, un pied à plat sur le sol, quand l'autre type, celui au coup dans les couilles arrive et lui en assène un dans l'estomac. Un bruit sourd. Aussi bien lors du choc qu'à la sortie de la bouche de Tiago, qui perd son équilibre et retombe sur le sol, violemment, en lui arrachant un gémissement. Une main sur son ventre, il cherche de l'autre à tâtons son téléphone dans la poche de son jean, le sort et, rapidement, tape : « Besoin d'aide. Vite. » suivit de l'adresse de la soirée. Envoyé, Toni Zys. Dans un râle de douleur, Tiago se tient au mur pour se relever, sans retirer sa main de son ventre. Retour dans la poche pour le portable, il passe sa manche sur l'arrête de son nez, qui saigne. Il gémit, la douleur le reprend comme un putain de clébard à qui on donne une raclée. Et lui, il a plus la force de mordre. Il plante ses yeux dans ceux du black, des larmes à leurs recoins tant la douleur est dure à supporter, quelques unes qui glissent sur ses joues. Il le détaille, repend sa respiration, difficilement. « Tu lui veux quoi à Luz putain ? D'où tu racontes que tu te l'es tapée ? » sa voix tremble, des larmes de douleur continuent de couler. « Je pari que tu la connais même pas, que tu l'as juste vu de loin. Alors fout lui la paix. » Nouveau gémissement. Rien que parler lui fait mal. Une main appuyée contre le mur, il continue de le détailler, déglutissant. Après tout, il sent qu'un autre coup ne va pas tarder. |
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MESSAGES : 65 Date d'inscription : 31/10/2012
| Sujet: Re: DOWN SOUTH (tiago) Lun 5 Nov - 11:20 | |
| C'EST QUI CE CLOCHARD? TU NE PRENDS PAS LA PEINE DE REGARDER OTIS POUR RÉPONDRE. J'EN SAIS RIEN. UN CONNARD DE CAMÉ QUI CROIT QU'IL PEUT VENIR ICI FOUTRE LE BORDEL. L'AUTRE TYPE SE TIENT AU MUR, IL SOUFFRE ET ÇA SE VOIT. TON PÈRE T'AS TOUJOURS DIT QUE LA VIOLENCE ÉTAIT L'EXPRESSION DES FAIBLES, MAIS LÀ, QU'EST CE QUE TU PEUX JUBILER DE LE VOIR AGONISER. T'ATTENDS JUSTE QU'IL TE REGARDE EN PLEURANT ET QU'IL TE DEMANDE DE LE GRACIER. IL GÉMIT COMME UN TAULARD À QUI ON AURAIT FAIT LE COUP DU SAVON DANS LES DOUCHES. TU LUI VEUX QUOI À LUZ PUTAIN ? D'OÙ TU RACONTES QUE TU TE L'ES TAPÉE ? JE PARI QUE TU LA CONNAIS MÊME PAS, QUE TU L'AS JUSTE VU DE LOIN. ALORS FOUT LUI LA PAIX. SA VOIX EST ENTRECOUPÉE PAR DES REBUTS DE SANGLOTS. UN SOURIRE S'AFFICHE SUR TON VISAGE. TU VIENS DE NOUS FAIRE TON NUMÉRO POUR UNE TASSEPÉ QUE J'CONNAIS PAS? C'EST QUOI CA? AU POINT OU L'HISTOIRE EN ÉTAIT, DANS LA POSITION DANS LAQUELLE TU TE TROUVAIS, TU POUVAIS LUI DIRE N'IMPORTE QUOI, MÊME CE QU'IL VOULAIT ENTENDRE. MAIS LÀ. C'ÉTAIT QUI CETTE LUZ? CE MEC, IL ÉTAIT VENU DANS UNE FAUSSE AUX LIONS (PARCE QUE C'EST CE QUE VOUS ÊTES, DES LIONS. Y'A QU'À REGARDER LE NOMBRE DE GADJOS QUI SAVOURAIENT LA SCÈNE EN ATTENDANT DE POUVOIR RENTRER DANS LA BASTON À N'IMPORTE QUEL SIGNAL) POUR VENIR CHERCHER LA DE-MER AVEC TOI, INNOCENT JUSQU'À PREUVE DU CONTRAIRE. UN FOU? FUCKING WALKING PARADOXE. TU VEUX QUE JE T'APPELLE UN TAXI SALOPE? T'ENTENDS DES RENOIS ÉCLATER DE RIRE. IL LEUR EN FAUT PAS BEAUCOUP PARCE QUE C'EST MÊME PAS MARRANT. LE MEC TE REGARDE LES YEUX BRILLANTS. IL DOIT AVOIR HONTE. T'ESPÈRES QU'IL A HONTE EN FAIT. QUE CE SOIR DANS SON PLUMARD, IL SE DISE "MERDE POURQUOI J'AI FAIT ÇA?" CATO EST TOUJOURS EN TRAIN DE SE DÉBATTRE DANS LES BRAS D'AJOU (IL S'ARRÊTE JAMAIS, UNE FOIS LANCÉ) IL HURLE DES "C'EST BON LÂCHE MOI, JE LUI FERAIS RIEN" ALORS QU'ON SAIT TOUS QUE SI AJOU LE LAISSE, IL VIENDRA ENCORE UNE FOIS DÉFONCER LE MEC. TU T'APPROCHES DU MEC ET POSTES TON VISAGE À QUELQUES CENTIMÈTRES DU SIEN. C'EST QUAND QUE TU BARRES CONNARD? |
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TONIGHT, WE ARE YOUNG
MESSAGES : 298 Date d'inscription : 27/10/2012
| Sujet: Re: DOWN SOUTH (tiago) Lun 5 Nov - 20:02 | |
| « T'es ni Statham, ni Stallone, encore moins Bruce Willis. Et tant que tu seras pas un de ces gars, évites de chercher la merde. » Les paroles de Rui résonne dans la tête de Tiago, comme pour lui rappeler qu'il était prévenu avant de le faire, qu'il aurait du savoir qu'il allait se prendre une branlée. Attaquer un black au milieu de tous les autres, c'est pas une bonne idée. Mais aller raconter de la merde ayant un rapport avec Luz, c'est pas une bonne idée non plus, au contraire. Tiago enrage autant qu'il a mal, son regard toujours planté dans celui du type. Il serre le poing, fort, ses ongles rentre dans sa peau, sans qu'il ne le quitte des yeux. Il ne réagit pas au « clochard » ou au « camé ». Qu'on l'attaque lui, il s'en fout, totalement, il a l'habitude, presque. Il sait que sa façon de faire peut en déranger plus d'un, comme sa façon d'être, de penser, ou ne serait-ce que la vie qu'il mène. Et au pire, Tiago, il s'en branle totalement, de ce qu'on pense de lui. Il s'en tape comme de sa première chemise, même. Par contre, il ne faut pas toucher à ses sujets sensibles : Luz, Wita, ses frères et soeurs. Et là, c'est de Luz qu'il est question. On ne touche pas, on ne dit rien, on arrête. Complètement redressé, il tente de reprendre une posture droite, sans lâcher le mur de sa main. Il serre les dents. Et le sourire qui s'affiche sur le visage du type continue de faire bouillonner son sang. « Tu viens de nous faire ton numéro pour une tasspé que j'connais pas ? C'est quoi ça ? » La rage revient de plein fouet, encore plus forte, plus présente, en entendant l'insulte sur Luz. Tiago plante ses dents dans l'intérieur de sa joue pour s'empêcher de répondre, verbalement ou en lui éclatant la tête contre le mur. Il sait ce qui l'attend, s'il le fait, il le voit bien à la gueule de tous les types qu'il y a autour de lui, qui n'attendent que le feu vert pour se jeter sur lui et lui régler son compte. Il a rien à foutre là, Tiago, et c'est un peu la faute de Pedro s'il se retrouve comme ça : c'est lui qui l'a amené. Et, ironie : il n'avait même pas envie de venir. Les types autour d'eux rient, sans qu'il ne comprenne pourquoi. Qu'est-ce qu'il y avait de drôle ? Quoi, ils étaient censés rire à chaque fois que l'autre ouvre la bouche ? C'est des clébards, ou bien ? Il reprend sa respiration, toujours aussi enragé parce son insulte sur Luz, sa Luz. Et si loin de la vérité. C'est pas encore le temps de l'analyse des faits, il s'en fout de s'il a bien fait ou pas, comment les autres vont réagir en le voyant dans cet état ou même de la nuit qu'il va passer avec la douleur. Il s'en fout, c'est pas à l'ordre du jour, c'est pas maintenant qu'il va s'en occuper. Il approche son visage du sien, le noir, et juste quelque centimètres les séparent. Il sent son souffle. Ça l'énerve d'autant plus. Sourcils froncés. Il va le regretter, mais tant pis. Rapidement, il le saisit au cou et envoie sa tête claquer contre le mur, sans le lâcher. Il approche sa bouche de son oreille, dit à voix basse : « D'où tu la traite de pétasse, négro de merde ? C'est pas parce que tu m'as foutu un coup que j'peux pas bouger. » A nouveau, il lui frappe la tête contre le mur, plus fort. Donnant donnant. Il le laisse s'écrouler au sort, lui rend le crachat qu'il a reçu dans la gueule. |
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MESSAGES : 65 Date d'inscription : 31/10/2012
| Sujet: Re: DOWN SOUTH (tiago) Lun 5 Nov - 22:32 | |
| SA MAIN ATTRAPE TON COU ET IL VIENT EXPLOSER TA TÊTE CONTRE LE MUR. IL TE BALANCE UNE TIRADE DU STYLE "PARLE PAS DE MA GADJI COMME ÇA OU JE TE BROIE LES COUILLES" TU COMPRENDS PAS TRÈS BIEN, TU VOIS UN PEU DES ÉTOILES, GENRE TON CRÂNE C'EST UNE VOIE LACTÉE. TU PEUX PLUS RIEN FAIRE, T'ES COMME PARALYSÉ PAR LA DOULEUR ET DE TOUTE FAÇON, IL T'ÉCRASE UNE NOUVELLE FOIS LA TÊTE CONTRE LE MUR. CET ACTE LUI DONNANT DES ALLURES DE CHUCK NORRIS CROISÉ AVEC MOÏSE. TU PERDS LE CONTRÔLE DE TOI-MÊME ET TU T'EFFONDRES SUR LE SOL ENTRE UNE FLAQUE DE KEUTZ ET UN GOBLET VIDE. LÀ, TOI PAR-TERRE. LE BON GARS. LE BON SAMARITIN EN SOMME. CELUI QUE TOUT LE MONDE DANS CETTE PIÈCE, SANS EXCEPTION, CONSIDÈRE COMME QUELQU'UN DE BIEN (MAIS LE MEC QUI VIENT DE TE CASSER LA GUEULE NE LE SOUPÇONNE MÊME PAS). PARCE QUE C'EST CE QUE T'ES, QUELQU'UN DE BIEN. T'ES LE MEC QUI FINIRA PAR ATTERRIR À COLUMBIA EN MÉDECINE, SOUS BOURSE BIEN SÛR PARCE QUE TU VIENS PAS D'UNE FAMILLE DE CHAMPAGNE-MACARONS. T'ES PEUT-ÊTRE MÊME L'UN DES SEULS ICI QUI AURA UN AVENIR GLORIEUX, QUI POURRA SE VANTER D'AVOIR FAIT QUELQUE CHOSE DE SA VIE, AUTRE QUE DE PRENDRE LA MD, BAISER DES PUTES SANS CAPOTES ET BALANCER DE DEUX-TROIS PUNCHLINES SUR SA VIE DE MERDE EN SOIRÉE. NON. T'ES PAS FAIT POUR ÇA... ALORS EXPLIQUE MOI UN TRUC. POURQUOI T'ES PAR TERRE, LA TÊTE DÉMONTÉE, AVEC TON ARCADE ENSANGLANTÉE, TON FRONT ECORCHÉ, TON NEZ CASSÉ ET TA LÈVRE EXPLOSÉE. EXPLIQUE-MOI JUSTE ÇA. POURQUOI, PEU IMPORTE OÙ TU TE TROUVES, T'ATTIRES LA MERDE? LA HAINE ATTIRE LA HAINE COMME ON DIT, POURTANT, TOI T'ES PAS L'INCARNATION DE LA HAINE NON? TU DEVRAIS ÊTRE L'EXPRESSION DE LA PAIX HEIN? TOI QUI VIENS D'UNE FAMILLE DE PROTESTANTS PRATIQUANTS, TOI QUI AS UN PÈRE PASTEUR QUI VOUS FORCE À FAIRE LES BÉNÉDICTIONS AVANT CHAQUE REPAS QUI T'A APPRIS QU'ON A RIEN SANS RIEN, QUE LA FAIM NE JUSTIFIE PAS FORCÉMENT LES MOYENS. À CROIRE QUE TU N'ES QU'UNE CARICATURE DE CE QUI EST BIEN NON? PAUVRE JAVI, TU MÉRITES MIEUX MERDE. C'EST PAS TOI ÇA. TU TE METS SUR LE DOS, LES BRAS ÉCARTÉS EN CRUCIFIÉ, COMME UN SUPPLICIÉ QUI DEMANDERAIT LE COUP DE GRÂCE. TU DOIS AVOIR PERDU CONNAISSANCE OU QUELQUE CHOSE DANS CE GOÛT LÀ, TU SAIS PAS TROP. ÇA TE RAPPELLE LA FOIS OÙ CATO ET TOI AVIEZ BRAQUÉ CETTE ÉPICERIE CHINOISE POUR 100 MALHEUREUX DOLLS. LES FLICS QUI S'APPROCHAIENT LENTEMENT DE TOI ET CATO QUI FAISAIT TOUT POUR DÉTOURNER LEUR ATTENTION EN DÉTRUISANT DES BAGNOLES, EN PÉTANT DES VITRINES. CATO QUI S'ÉTAIT FINALEMENT FAIT CHOPER, MAIS QUI NE T'AVAIT JAMAIS BALANCÉ. C'EST POUR ÇA QUE C'EST ET CE SERA TOUJOURS TON MATE, MÊME SI C'EST UN MAUVAIS GARS. TU LUI DOIS TON AVENIR EN SOMME. (je sais absolument pas pourquoi j'ai dit ça, mais je voulais caser l'anecdote quelque part) T'ENTENDS LA TOTALITÉ DE LA SALLE HURLER GENRE RÉVOLUTION, BARRE DE FER ET GRILLZ. DES MANDALES QUI SE MÈLENT À DES CRIS BESTIAUX. UN CORPS QUI TOMBE ET LE SILENCE. TOUT EST FINI FINALEMENT, PEUT-ÊTRE PAS FORCÉMENT COMME CHACUN L'AURAIT ESPÉRÉ, MAIS C'EST FINI AU MOINS. UN TYPE RENTRE DANS LA PIÈCE. TOI TU NE LE VOIS PAS, TU NE L'ENTENDS PAS, T'ES DANS LE COLTAR COMME ON DIT. LA'TEESHA VEUT SA LA JOUER MÉDECINE DOUCE ET A POSÉ TA TÊTE SUR SES GENOUX FAÇON LA VIERGE ET L'ENFANT (QUEL COMBLE POUR UN PROTESTANT) LE NOUVEL ARRIVANT. C'EST ARMAGEDDON 2.0, IL EST BARAQUE GRAND ET ON A L'IMPRESSION QUE DANS SES IMMENSES PALUCHES, IL PEUT BROYER DES CRÂNES. PERSONNE NE LUI DIT RIEN SUR SON PASSAGE PARCE QUE PERSONNE N'A REMARQUÉ SA PRÉSENCE ET TOUT LE MONDE EST EN ADMIRATION DEVANT CE MEC QU'ON A MIS K.O. L'INCONNU S'APPROCHE DU CORPS DE CE QUI SEMBLERAIT ÊTRE UNE DE SES CONNAISSANCES ET LA SUITE C'EST QUE...
(tu noteras le suspens que j'ai mis à la fin. à toi de jouer. bon ok, c'est surtout que j'ai plus d'inspiration et que je sais pas quoi dire. en plus c'est à toi de jouer diva) |
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TONIGHT, WE ARE YOUNG
MESSAGES : 298 Date d'inscription : 27/10/2012
| Sujet: Re: DOWN SOUTH (tiago) Jeu 8 Nov - 0:44 | |
| C'est pas ça qu'il devrait ressentir, Tiago, et il le sait. Il le sait pertinemment, mais le savoir, ça change quoi ? Ça change rien. Ça change pas ce putain de sentiment qu'il a, ses mains qui tremblent, et ça n'empêche pas ses yeux d'accrocher le visage du gars, plaqué au sol. Il le sait, ce qu'il devrait ressentir : une sensation de puissance, voire de pouvoir. Une impression de grandeur et d'invincibilité. Il a eut ce qu'il voulait en envoyer son poing dans la figure de l'autre type la première fois, il sait qu'il devrait plus emmerder Luz, là, maintenant. En fait, ce gars, là, au sol, il risque pas d'emmerder quelqu'un dans l'immédiat. C'est quoi, son nom, déjà ? Impossibilité de s'en rappeler. Mémoire sélective ou coup de pute de l'adrénaline ? La question peut se poser, mais là, Tiago est pas en état de répondre. Il est pas en état de grand chose. Il a un peu de sang sur les mains, au sens propre, qu'il essuie sur sa chemise en jean. Tant pis, foutue pour foutue, elle ira dans la benne à ordure en bas de chez lui. Mais là, c'est pas ça, le plus gros problème. Il voit bien, comme tous ceux qui sont autour de lui et qui se mettent à gueuler à la vengeance comme des corses, que le problème, le vrai problème, c'est le gars qui se relève pas. Tous les regards sont posés sur lui. Il attrape celui de Pedro, au fond de la salle, qui le regarde avec de grands yeux, comme s'il avait fait la pire connerie du siècle. C'est peut-être vrai, en un sens. C'est peut-être ça, la pire connerie qu'il a fait. Et là, face à ça, il sait pas quoi faire. Il reste planté là, un peu comme un con, son regard qui se repose sur le type. Il reste bloqué, comme paralysé. Le moindre de ses mouvements pourrait être mal interprété par tous ces types, autour d'eux, qui n'attendent que ça pour lui sauter au cou et se défouler sur lui, parce qu'il s'est attaqué à leur pote. Il est pas foutu de bouger, Tiago. C'est comme si tout autour avait disparu. Il n'entend même plus les cris contre lui, les insultes et les autres menaces. Il ne bouge pas. Il commence à s'imaginer les réactions des gens. Il sait déjà qu'en le voyant -parce qu'il sait aussi qu'il doit être bien amoché, vu la douleur dans son nez, dans ses côtes et sa mâchoire qui craque-, Luz va devenir quasi-hystérique, à le questionner, poser dix questions à chaque fois qu'il en répondra à une, qu'elle ne lâchera pas l'affaire temps qu'elle ignorera pourquoi il s'est battu, avec qui. Elle est tenace, Luz, parfois. Pas contre sa peur, non, mais par contre, quand c'est une autre sorte d'inquiétude qui la garde, c'est comme si le reste avait disparu, pour elle : elle se concentre là-dessus, et putain, elle s'acharne pour connaître le fin mot de l'histoire. Et quand elle saura que c'est parce qu'il croyait qu'on avait parlé sur son dos, elle se mettra à pleurer, à s'excuser, à l'engueuler, aussi, un peu, puis à essayer de lui faire promettre comme à un gamin de dix qu'il ne recommencera pas ça, qu'il ne se battra plus pour elle, que c'était la dernière fois. Et Wita ? Wita, jalouse comme pas deux, qu'est-ce qu'elle dira quand elle apprendra qu'il s'est battu pour les beaux yeux d'une autre fille, d'une qui n'est pas elle, d'une qui, si ça se trouve, représente une menace, selon elle, pour leur couple ? Ça lui plaira pas, à Wita. Alors il essayera de mentir, un peu, tant bien que mal. Sauf que Kohler s'y mettra aussi, mais lui le fera chier, avec des « alors Tiago, t'as essayé d'ouvrir une porte ? ». Toni, il sait pas comment il va réagir, il sait jamais, incapable de prévoir. Mais ce sera lui le premier à poser le regard sur le nouveau portrait de Tiago. Et reste Taz, qui risque de bien se foutre de sa gueule défoncée, avec ses yeux vitreux et des mots qu'il n'arrive même plus à aligner, presque. C'est à ça que Tiago pense, quand une main se pose sur son épaule. Il sursaute, se retourne, sourcils froncés. Et se détend. Il l'avait pas entendu arriver, Toni, il s'attendait pas à ça. Mais maintenant qu'il tend l'oreille, il se rend compte que toute l'assemblé s'est tue, comme s'ils avaient peur d'énerver Toni, Toni Zysman, le type qui, quand il te dit de la fermer, tu la fermes, pour de vrai. « Tu viens chez moi. » qu'il lui dit, et Tiago se contente d'acquiescer, pas foutu de faire autre chose pour l'instant. Il se laisse pousser jusqu'à la sortie, et c'est là que la question fatidique résonne dans sa tête : j'ai fais quoi, putain ? |
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| Sujet: Re: DOWN SOUTH (tiago) | |
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