try to have fun in the meantime (mack)

**MESSAGES** : 57 Date d'inscription : 03/11/2012

BAZE & MACK
I'M FUCKING CRAZY BUT I AM FREE.

Nuit de congé, free time. Peu importe comment j'appelle ce moment de ma vie, ça me fait vachement du bien. J'passe ma main droite dans mes cheveux, les replacer un minimum après une longue douche bien méritée. C'est hallucinant le nombre d'enfoirés qu'un lycée peu bien posséder. Au départ, ce job c'était prévu pour fumer de l'herbe toute la journée et se faire payer à emmerder les cons de première, mais c'est pas vraiment ça dans le fond. J'dois m'occuper d'eux et ça m'gonfle pour une bonne raison : J'ai pas eu besoin d'une baby sitter et j'ai survécu just fine. J'allume une clope, passe devant la chambre de Jass pour lui signifier que j'me casse. Elle trouvera une autre distraction pour ce soir, j'me bouge le cul, je sors. Elle n'insiste pas, ne souhaites pas venir avec moi et j'en conclu donc qu'elle a déjà des plans. La nuit est fraîche à Brooklyn et j'regrette presque de pas avoir emmené mon putain de manteau. Il fera peut-être froid, mais au pire je m'en tape, j'suis fait fort. Mon cul, ouais. Je marmonne doucement dans mon chandail, me précipite le plus rapidement possible au premier bar que j'rencontre. J'y vais souvent, je l'accorde, mais là c'est pas pareil : c'est pas pour le travail, c'est pas pour charmer la première gonzesse seule/le premier mec pleins aux as. C'est parce que j'ai envie d'me distraire après cette journée profondément emmerdante et que j'sais qui y sera probablement. La chaleur m'envahit dès que je met un pied dans le bâtiment et j'me dirige vers le bar automatiquement. La musique est sympa, c'est normal celle qui la produit, c'est Mack Landrieu. Fille sympa aux espoirs amoureux brisés possédant réparti et bonne conversation. Je l'écoute performer, c'est bien. Clairement, l'harmonica c'est pas trop mon genre, mais ça convient bien à l'ambiance de la soirée. Alors que son dernier morceau touche à sa fin, j'attrape le premier briquet que j'trouve dans mes poches afin d'allumer ce joint qui me fait de l'oeil depuis un moment déjà. Rare sont les moments où j'plane pas, du coup certains pensent qu'il s'agit de mon état naturel. Si on y réfléchis à deux fois, c'est sûrement le cas puisque être clean c'est pas trop mon truc. Le barman me fait les yeux noirs, j'ai probablement pas le droit, pardon. Je m'en fous un peu, mais dès que le balèze de l'entrée se dirige dans ma direction, je me casse à l'extérieur aussitôt. J'reçois un message texte de ma soeur adoptive qui m'affirme avoir eu la baise de sa vie. J'ricane un peu, l'orgasme suprême, c'est moi qui le lui ait octroyer et c'est tout. Pute. que j'lui réponds brièvement, coupant cours à mes moqueries dès que je vois Mack sortir du bar. Je l'accroche par le bras, l'obligeant à se retourner par la même occasion. « alors tu viens pas m'dire bonsoir ? » j'imite la voix agaçante et particulièrement énervante d'un gros lard qui pense avoir une chance avec elle ce soir, histoire de rigoler un peu. Je souris un peu, déchiré, mais encore assez présent pour accorder de l'importance à quelque chose.

**MESSAGES** : 101 Date d'inscription : 30/10/2012

J'ai la flemme. Allongée dans le canapé de Madame Bonne Âme chez qui je squatte maintenant depuis plusieurs mois, je fixe le plafond sur réel but précis. J'ai juste la flemme. Oui je devrais descendre dans son petit café-bar histoire d'y jouer quelques notes. Parce que voyez-vous, mes instruments sont mes seuls gagne-pains. Il faut dire ce qui est: sans cette bonne âme qui m'a recueillie chez elle pour combler sa solitude et pour me venir en aide et sans ma guitare et mon harmonica, je serais peut-être morte de froid à l'heure qu'il est ou dans un refuge pour sans-abris où les horaires pour prendre une douche sont à réserver trois mois à l'avance. Je soupire et dodeline de la tête en pensant à cette possibilité qui, heureusement, n'est pas d'actualité. Dans un effort suprême je parviens à me redresser sur le canapé, posant mes deux pieds sur le sol, lançant un regard noir à Brunette, ce satané chat qui est mon colocataire de chambre. Je ne la blaire pas, ce chat est malsain d'autant plus que son nom est à chier. Le pire c'est que c'est une femelle, alors on s'entend encore moins bien. Oui, parce que bon, j'ai plus l'habitude de traîner avec le sexe masculin disons. Et je pense que ça se voit dans ma façon de m'habiller ou de me traîner en rue. Je me dirige vers la fenêtre de la petite pièce qui me sert de chambre d'ami chez la dame, l'ouvre et regarde dehors à l'aide de mon regard absent. Le ciel est gris, tout comme mon coeur, ou plutôt non mon coeur est presque noir à l'heure qu'il est. Et il le sera d'autant plus avec la cigarette que je sors de ma poche pour finalement l'allumer et la fumer à la fenêtre. Je respecte tout de même mon hôte, personne n'a jamais été aussi gentil avec moi. Enfin si, mais passons. Je daigne, après avoir écrasé ma clope dans le cendrier de la petite table qui trône au milieu de la pièce, descendre ma carcasse jusque dans le café-bar de bobonne et je m'installe sur la scène, enchaînant les soupirs, avec ma guitare et mon harmonica. Je suis bel et bien consciente que les soupirs ne me font pas une bonne pub mais à quoi bon? Je ne serai jamais star internationale à faire des tournées dans le monde entier, de toute manière. Je me contenterai du Old Matey et des bars alentour. Une fois quelques pièces récoltées au Old Matey je me dirige vers le Jason. Un peuple plus jeune, j'adapte donc ma musique a quelque chose de plus assorti à l'ambiance du bar. Je joue de mes doigts, de mes lèvres et de mes cordes pour sortir une mélodie, qui comme la plupart du temps et étrangement, me plaît et fait briller mes yeux, ce qui arrive rarement. Jamais pour ainsi dire, excepté lorsque je joue. Ces jeunes sont radins et je récolte moins que dans le café-bar, soit après tout je ne meurs pas de faim et ma bonne âme fait à manger tous les midis alors bon. Je replie bagage et ma guitare sur l'épaule et mon harmonica en poche, je pousse la porte de sortie du bar pour jeunes où cela grouille de drogués et de bourrés. Vous savez, moi, j'ai l'habitude, je ne fais même plus attention. Même si je ne suis plus trop habituée à me détruire de cette manière, à vrai dire je n'ai plus trop l'envie de rien, je sais c'est navrant. Alors que je déboule dans la rue, quelque chose m'attrape le bras, et je fronce les sourcils, inquiète. « Oh ce n'est que toi, putain tu m'as fait peur connard » je lâche sous le coup de la colère, en me frottant le bras. Oui je suis fragile, personne ne me fait du mal à moi. J'hausse les épaules face à sa remarque. « C'est aux mecs de faire ça » je lâche sans trop y réfléchir plus loin, oui c'est à eux de venir me saluer, surtout si je joue sur la scène. Et puis même question de politesse en société bon sang. « Mais bon, t'es loin d'être un gentleman toi, je me trompe ? » je lui demande, cherchant à toucher son ego, parce qu'après tout après l'avoir vu deux-trois fois dans le monde de la nuit de Brooklyn, je ne le connais pas tant que ça. Je tends alors la main vers ce qu'il porte à ses lèvres gaiement. Il va pouvoir avoir tout le loisir de montrer son élégance envers les jeunes femmes. Certes une jeune femme avec un bonnet et une démarche pas bien féminine, mais quand même. Bizarrement, je plais tout de même au sexe opposé, et c'est le principal.