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 ANNEXE 4 : LA JEUNESSE DE BROOKLYN.

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    Tiago da Costa
Tiago da Costa

TONIGHT, WE ARE YOUNG

MESSAGES : 298
Date d'inscription : 27/10/2012

ANNEXE 4 : LA JEUNESSE DE BROOKLYN. _
MessageSujet: ANNEXE 4 : LA JEUNESSE DE BROOKLYN.   ANNEXE 4 : LA JEUNESSE DE BROOKLYN. EmptyLun 29 Oct - 0:08

BROOKLYN
LIKE MY SISTER, DON'T GIVE A FUCK.
150 nationalités, 136 langues parlées: Brooklyn, districts le plus peuplé de New York scotche par sa diversité et l’énergie brute qui en naît.

Si je te dis Brooklyn? Tony Micelli (héros de la série Madame est servie), Harvey Keitel dans Brooklyn Boogie, Al Capone et ses tueurs, le pont suspendu sur l’East River. Au-delà du village canaille et populaire de nos imaginaires, Brooklyn est un monde en soi. Avec ses coins résidentiels, sensibles, hypes ou historiques. « Si vous cherchez des jeunes, évitez Brooklyn Heights, se marre un responsable de la mairie. Un quartier ravissant mais très cher, donc très vieux! Allez plutôt traîner à Williamsburg. C’est là que se trouve la plus grande concentration de bars et de boîtes. » Là que les étudiants fraîchement débarqués rêvent de s’installer. Là que les murs croulent de graffs, d’affiches de concerts et de salsa parties. Là que se mêlent trendy girls, diasporas juives, smalas porto-ricaines.

Pedro, lui, habite Bushwick. « Un quartier très fun. Il s’y passe toujours plein de trucs: du jet de pierres au coup de revolver. » Et alors? « Ça me va. Ce qui ne tue pas rend plus fort. Être jeune à Brooklyn a du bon: tu peux absorber la créativité générée par New York. Et trouver facilement du boulot. » Né à Quito, Équateur, il a suivi ses parents lorsqu’il était enfant. À 27 ans, passionné de musique, il gagne sa vie comme livreur. « Je suis le MC du groupe Gogol Bordello, pour les USA uniquement, car je n’ai pas les papiers pour voyager à l’étranger. » Son fief: de l’autre côté de Williamsburg Bridge, dans Ludlow Street, le Mehanata Bulgarian Bar. « Un endroit incroyable, des DJ ukrainiens, israéliens, latinos… Pour ça, New York est une chance. Tu y rencontres des cultures que tu n’imaginais même pas. Comme partout, cette diversité pose parfois problème, mais elle force à s’ouvrir. Brooklyn est une ville tolérante, qui se nourrit d’un processus d’immigration permanent. Aujourd’hui, je me sens 100% d’ici. Même si l’État américain refuse de me reconnaître. Je suis comme dans une cage dorée: autour de moi, tout est en or, mais je ne peux en sortir. »

D’où une tendance à se serrer les coudes et jouer la carte de la "communauté". À Cypress Hills, le mot est partout: garder Highland Park propre "pour la communauté". Faire du sport au YMCA et surveiller son alimentation "pour la communauté". « La vie est dure, on a besoin de solidarité, explique Mariana, prof de fitness, débarquée de Roumanie il y a neuf ans. L’objectif est de responsabiliser les habitants et de les fédérer autour d’un bien commun: le vivre ensemble. » Dans ce coin à forte population caribéenne, tout est écrit en anglais et espagnol, les perrons arborent aussi bien drapeaux dominicains que fanions des New York Yankees, des gamins débordent des trottoirs.

Trois mots pour définir Brooklyn? « Diversité, renaissance, modèle. » Le creuset d’un nouveau monde: « Brooklyn est en plein développement. Un essor basé sur l’énergie d’un quartier authentique où se côtoie le monde entier, et où tout ce qui se passe prend une ampleur internationale. » La base d’un nouveau départ: « Ici, tout est si multiple-capacités. Le brassage de Brooklyn fait émerger de nouvelles façons de vivre, de communiquer. La renaissance, c’est accepter les cultures et les différences sans y rester scotché, travailler les uns avec les autres. Être ouvert, transparent, réceptif. Un mouvement révolutionnaire et attractif. »

Statistiques.
– 33% de la population à moins de 18 ans.
– 38% des habitants sont nés à l’étranger.
– 35% de Blancs d’origine européenne, 20% de Latinos, 36% d’Afro-américains, 7% d’Asiatiques, et 47% parlent une autre langue que l’anglais à la maison (18% l’espagnol, 6% le russe, 4% le français ou un créole proche, 4% le chinois).
– Revenu médian : 1500 euros par mois.
– 22% des habitants ont fait des études supérieures.
– 24% vivent dans la pauvreté (contre 27% dans le Bronx, 18% à Manhattan, 16% dans le Queens, 9% à Staten Island).
– 70% votent démocrate.

source(c) ; respectmag, us government census bureau estimate of 2006.
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ANNEXE 4 : LA JEUNESSE DE BROOKLYN.

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