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 nuit (tiago)

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    Luz Nieves
Luz Nieves


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nuit (tiago)  _
MessageSujet: nuit (tiago)    nuit (tiago)  EmptyDim 4 Nov - 17:08

Dans le lit trop grand et trop froid, Luz se tourne et se retourne. Pour une fois, elle a trop de place, dans cette chambre désertée. Avant, c'est Nara qui occupait ce lit pendant qu'elle dormait sur le lit plus petit, à l'autre bout de la chambre - qui était assez petite pour qu'il n'y ait qu'une cinquantaine de centimètres séparant les deux lits. Mais maintenant, Nara rentrait moins souvent, et elle dormait dans le grand lit, quand elle n'était pas là. Elle aurait dû se réjouir, d'avoir enfin une chambre pour elle toute seule, après Nara qui s'étalait toujours, avec ses gros livres compliqués et ses feuilles de cours, mais ce soir, Luz se sent seule. Les jumeaux sont de sortie et Manuel chez sa copine. Ses parents se sont déjà couchés, ils se lèvent tôt demain. Elle soupire, s'étale un peu plus, comme pour occuper le lit mais le vide à côté d'elle reste toujours aussi grand. Elle fixe la petite lumière bleutée sur le mur, rassurante. Elle la détaille, mais les ombres sont toujours là, près d'elle. Menaçantes. Luz ferme les yeux. Fort. Mais la solitude pèse lourd sur son petit cœur trop doux. Elle est habituée aux rires et aux cris, aux bruits qui se font entendre : la télé un peu trop forte, la porte de la salle de bain, les retours tardifs. Elle n'aime plus le calme, elle n'aime plus le silence. Elle soupire, rallume la lumière - ô lumière bienveillante - et prend le premier livre qui lui tombe sous la main, juste pour s'occuper le temps de s'endormir. Il n'est pas à elle, ce livre, c'est Nara qui l'a oublié et elle n'y comprend rien. Mais ça lui rappelle sa sœur, et elle se sent moins seule. Le bruit de son portable qui vibre la tire de sa lecture (rêverie) et ses pupilles se posent instinctivement dessus. Elle lève les yeux au ciel avec un petit sourire en voyant le nom qui s'affiche. Deus. Elle a beau lui dire que c'est ridicule, les jumeaux ont beau se moquer de lui à chaque fois, il le refait toujours, changer son nom dans le répertoire. « Viens dormir avec moi » dit son message. Le cœur de Luz rate un battement puis s'emballe. Viens dormir avec moi. Viens dormir avec moi. Il est déjà plus léger, le poids de la solitude et de l'absence a disparu. Ce n'est pas la première fois qu'il lui envoie ce genre de messages, après tout, c'est son meilleur ami et ils dorment souvent ensemble, mais ça lui fait toujours un petit quelque chose au cœur quand elle lit ça. Viens dormir avec moi. Avec moi. Avec moi. Dans mes bras. Contre moi. Son sourire est éloquent, elle s'empresse de répondre « Viens me chercher alors, je t'attends ! ». Elle sait que ça l'embêtera probablement, de revenir juste rien que pour lui éviter de faire le trajet seule, mais il viendra. Heureusement. Car Luz n'aime pas la nuit. Elle n'aime pas l'obscurité où sont tapis toutes sortes de monstres. Elle n'aime pas la lune qui change constamment de forme, comme pour l'empêcher de s'y fier. Elle n'aime pas l'atmosphère qu'elle dégage ni la tournure qu'y prennent les évènements. La nuit, tout paraît plus effrayant, plus inquiétant. Et ça l'effraye. Alors elle l'attend, bien au chaud sous sa couette. Elle attend qu'il vienne. Tiago. Elle l'attend.

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    Tiago da Costa
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nuit (tiago)  _
MessageSujet: Re: nuit (tiago)    nuit (tiago)  EmptyDim 4 Nov - 18:50

L'appartement n'a pas de volet, ni de rideaux. À vrai dire, c'est même pas vraiment un appartement, mais plutôt une sorte de studio, certes petit, mais avec une certaine classe, comme se plait à penser Tiago. Un coin cuisine, un coin salon et une salle de bains, surplombés par une sorte de mezzanine comme chambre. Petit, oui, mais avec une certaine classe, donc. Il l'aime bien, son studio. Un peu rustique, des murs en briques, pas de cadre accrochés à cause de ça, et un sol dont il ne saurait même pas dire le nom. Et, la nuit, il est éclairé par la lumière des lampadaires qui essayent de lutter contre l'aura de la lune. Ce soir, il n'arrive pas vraiment à dormir. La télé est toujours allumée, sur un programme qu'il ne regarde même pas -quelle merde, ces trucs de télé-réalité- mais qui fait office de fond sonore, pendant qu'il fixe le plafond, d'un air absent, et la mouche qui s'y promène. Soupir. Wita n'est pas là, ce soir, trop occupée avec la fac, un devoir ou quelque chose comme ça, Tiago n'a plus l'habitude de ce genre de choses -après tout, quand on est barman.. Il se redresse dans son lit, assit en tailleur tant bien que mal, le plafond un peu trop bas pour que ce soit vraiment bien, pas assez pour que ce soit totalement mal, et saisit sa guitare, posée sur la place restant du lit, comme une sorte de présence, sans que ça ne soit réellement voulu. Il se sent pas seul, Tiago. Mais quand il arrive pas à dormir, il monte sa guitare dans son lit, au cas où. Il la prend, la pose sur ses genoux, commence à jouer. Il arrive que ça marche vraiment, par moment, que ça l'endorme. Les fois où il joue quand Luz est là te qu'il s'endort pendant un morceau ne sont pas rares. Luz. Au bout de quelques accords, la guitare retrouve le lit, et son portable, la paume de sa main. « Viens dormir avec moi. », qu'il lui envoie. Rien d'autre, et en connaissance de causes quant à la réaction qu'aurait Wita en l'apprenant, jalouse comme elle est. La réponse de Luz ne se fait pas tarder, et c'est avec un petit sourire qu'il l'ouvre. Bien sûr, il aurait dû s'en douter, qu'il allait falloir venir la chercher : il fait nuit. Au fond, Luz porte plutôt bien son prénom. Lumière. Une lumière qui a peur du noir, qui préférerait ne jamais avoir à le rencontrer. C'est normal, c'est l'ordre des choses, au fond. Et pourtant, c'est la lumière qui vient le briser, ce noir, cette obscurité. Et Tiago en est sûr : elle aussi, elle pourrait le briser, le noir. Et avec autre chose que sa lampe de poche. Après quelques sms échangés, Tiago finit par sauter de la mezzanine -en se rattrapant évidemment mal, sur une de ses chevilles, et en gueulant comme un chiot- et par mettre ses baskets, pour descendre dans la rue. En caleçon et débardeur. Comme si de rien n'était. Il ne lâche pas son portable le temps de faire les deux pâtés de maisons qui séparent leurs appartements respectifs, comme pour lui faire croire qu'il était toujours chez lui, entrain de ranger son engin dans son caleçon pour le glisser dans un jean, toujours plein de tact. C'est arrivé en bas qu'il lui envoie : « Couillonne. Je suis en bas. » Il lève les yeux vers sa fenêtre, comme pour guetter le moindre mouvement.
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    Luz Nieves
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MessageSujet: Re: nuit (tiago)    nuit (tiago)  EmptyDim 4 Nov - 21:50

Un sourire qui flotte sur ses lèvres, Luz se sent mieux. Elle ne dormira pas seule, ce soir. Mais pas avec n'importe qui. Avec lui. C'est juste amical bien sûr, c'est inutile de se faire des idées. C'est son meilleur ami, voilà tout. Comme si elle dormait avec l'un de ses frères. Évidemment. Elle baisse les yeux sur sa tenue, hésite. Le pyjama ne fait pas très approprié pour sortir mais elle a tout sauf envie de se rhabiller. D'un autre côté, si elle est déjà en pyjama, Tiago lui prêtera rien et elle pourra pas lui piquer de t-shirt. Elle enfile un leggins, histoire de dire que, et un gros pull, pour avoir moins froid une fois dehors. Elle essaye tant bien que mal de remettre de l'ordre dans ses cheveux, abandonne. De toute façon, il la voit au réveil à chaque fois, alors bon. Elle étouffe un bâillement, s'étire. Et l'attend. Jusqu'à ce que son portable émette un nouveau bruit et qu'elle se précipite dessus. « Couillonne. Je suis en bas. » Sans s'offusquer de l'insulte, Luz a un petit sourire, ouvre grand sa fenêtre, le vent s'engouffre dans la pièce, la décoiffe. Elle passe sa tête dehors et elle regarde Tiago, avec de grands yeux brillants, comme toujours quand elle le regarde. Elle le détaille, encore à moitié étonnée, comme si elle avait du mal à croire qu'il soit vraiment là, alors qu'il vient à chaque fois. Ses lèvres s'étirent en un large sourire, un sourire sincère, heureux. Un sourire rien que pour lui. - J'arrive, je descends ! Attends-moi là ! qu'elle lui crie de sa fenêtre. Elle a un rire léger, s'éloigne de la fenêtre et la ferme. Elle enfile une veste, glisse ses clés dans ses poches et sort de l'appartement. Elle descend les escaliers quatre à quatre, un grand sourire aux lèvres, pour finalement sauter au cou de Tiago qui l'attend dehors. Elle plante un rapide baiser sur sa joue, ébouriffe ses cheveux. - Merci d'être venu. Heureusement qu'il est venu. Parce qu'elle, elle n'y serait pas allée. Elle le sait bien, qu'elle est ridicule. Qu'elle ne risque rien. Elle n'a même pas peur de croiser quelqu'un de peu recommandable, ou de ce qui pourrait se passer dans l'obscurité. Non, elle a peur de l'obscurité elle-même. Sans raison. C'est pathétique. Personne n'est au courant, sauf lui. Si les jumeaux le savaient, ils se moqueraient d'elle. Et ils l'enfermeraient dans le placard. Pour rire, parce que ça les amuserait, eux, parce qu'ils ne réaliseraient pas que ça lui ferait vraiment peur. Parce qu'ils ne comprendraient pas que ça puisse lui faire peur. Bien sûr, ils ont compris qu'elle n'aimait pas sortir la nuit, seule, mais ils n'ont pas compris pourquoi. Elle sait que c'est idiot, que les rues sont éclairées mais il y a toujours un petit et si. Et si les lampadaires ne marchent plus ? Pire, s'ils s'éteignent alors qu'elle passe ? Si elle se perd ? Si elle atterrit dans une petite ruelle non éclairée ? Non, Luz n'est pas courageuse, mais elle n'a jamais prétendu l'être. Elle préfère quand Tiago vient la chercher, et qu'elle glisse doucement sa main dans la sienne. Là, elle n'a plus peur de rien. Même pas de la nuit. Parce qu'elle sait qu'il est là pour la protéger. Et puis, qu'il soit venu jusqu'ici rien que pour elle, ça prouve bien qu'elle compte, non ? Elle se détache de lui, presque à regret, et en profite pour le détailler avec de grands yeux. - Mais t'es.. T'es en caleçon !
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    Tiago da Costa
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nuit (tiago)  _
MessageSujet: Re: nuit (tiago)    nuit (tiago)  EmptyLun 5 Nov - 1:06

Tiago attend en bas de l'immeuble, portable dans sa main, tremblant légèrement à cause du froid. Peut-être qu'au final, sortir en caleçon n'était pas une bonne idée. Peut-être qu'elle s'est endormie, sinon. Il soupire légèrement, passe une main dans ses cheveux. C'est alors qu'un bruit de fenêtre qui s'ouvre se fait entendre. Tiago lève la tête, le fixe, et voit les cheveux blonds de Luz passer par la fenêtre. Un petit sourire se dessine sur ses lèvres, il la détaille, elle et son grand sourire, immense même, qui fait chaud au cœur de Tiago, dès qu'il le voit. C'est un peu bizarre, d'ailleurs, cette sensation. Comme des fourmis à l'intérieur du cœur, dans l'estomac, un peu partout. C'est bête, c'est le même genre de choses que ce qu'on lui raconte, à Tiago. Que ce que ses potes clament quand ils sont amoureux d'une fille, et pourtant, il ne doit pas être amoureux d'elle, c'est évident : c'est sa meilleure amie, celle qu'il voit tout le temps au réveil avec les cheveux emmêlés, le regard endormi, parfois même de la bave au coin de la bouche. Celle qui le voit quand il est malade et avec une tête de déterré, qui l'entend ronfler la nuit, qui supporte ses odeurs et le fait qu'il s'étale en dormant sur elle sans broncher. Non, ça se peut pas, qu'il soit amoureux d'elle. « J'arrive, je descend ! Attends moi là! » Il n'a pas le temps de répondre qu'elle est déjà retournée à l'intérieur de sa chambre. Il continue de sourire, en a presque oublié la fraîcheur ambiante et le fait qu'il traine dans un caleçon au motif de cannabis, des baskets trouées et un débardeur noir trop grand, tellement qu'il dévoile l'un de ses piercings au téton, avec un trou dans le dos, le tout dans une des rues les plus fréquentée de Brooklyn, même la nuit. Ce sourire qui reste malgré ses jambes qui tremblent, ses poils qui dressent, ses dents qui claquent un peu. Ce sourire qui est toujours présent et qui ne se soucie guère des jeunes qui passent autour de lui en riant, des quelques vieux qui retournent chez eux et qui le regardent avec un air choqué, insultant la jeunesse de nos jours, qui n'a soit disant plus aucune limite. Il entend du bruit dans l'immeuble, puis voit une tornade blonde lui sauter au cou avec un grand sourire. Quand sa bouche vient se claquer contre sa joue, Tiago ne peut retenir un grand sourire, accompagné d'un léger rire. Il pose une main dans son dos, embrasse rapidement son front. Il rit un peu plus lorsqu'elle ébouriffe ses cheveux, limite avec les siens, manquant de rester ses doigts coincés dans la crinière de Luz. « Merci d'être venu. » Il lève les yeux au ciel, rit légèrement, lui donne une petite tape. « T'es idiote, j'allais pas te laisser tomber. » Il connait la peur de Luz, il sait aussi que c'est le seul à la connaître, parce qu'elle n'aime pas en parler, parce qu'elle a honte, peut-être. La plupart des gens refusent de parler de leurs peurs, et pourtant, c'est ce qui peut renforcer le caractère dans certains moments, ce qui peut aider à surmonter d'autres choses. Et dès que la peur est surmonter, on se sent puissant, parce qu'on a réussi l'une des choses les plus dures qu'il soit. Mais il faut du courage, pour y arriver. Beaucoup de courage. « Mais t'es.. T'es en caleçon ! » Devant ses grands yeux bleus ébahis, Tiago ne peut retenir un léger rire en acquiescent. Il passe une main dans ses propres cheveux, la regarde. « J'allais quand même pas me rhabiller pour un quart d'heure.. J'ai mis des chaussures, c'est déjà bien, et au moins j'aurais pas à me re-laver les pieds en rentrant, mais de là à mettre un jean, faut pas abuser. » Il lui sourit, passe un bras autour de ses épaules et commence à marcher. Il lève les yeux vers le ciel, vers les étoiles, le détaille et sourit. Cette nuit, il fait beau. Bon présage.
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    Luz Nieves
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MessageSujet: Re: nuit (tiago)    nuit (tiago)  EmptyLun 5 Nov - 16:04

Il a l'air content de la voir, lui aussi. Il rit quand elle se précipite dans ses bras, dépose un baiser sur son front. Passe même sa main dans ses cheveux. Et il lève les yeux au ciel, comme si c'était évident. Mais c'est pas si évident que ça. Il pourrait en avoir marre, de sa peur d'enfant. Marre de devoir s'occuper d'elle. - T'es idiote, j'allais pas te laisser tomber. Luz a un petit sourire, le détaille. Elle le sait bien pourtant, que ça doit l'embêter de venir jusqu'ici pour revenir chez lui, au lieu de rester tranquillement au lit en l'attendant. Elle garde les yeux fixés sur lui. - Je sais que tu me laisseras pas tomber. Bien sûr qu'elle le sait : c'est Tiago ! Son Tiago. Celui qu'elle connait depuis qu'elle a seize ans, celui qu'elle aime tant, celui sans lequel elle se sent triste, celui qui sera toujours là pour elle, celui qui la fait sourire, celui qui la supporte, même quand elle est de mauvaise humeur, même quand elle fait la tête, même quand elle rit comme une débile, même quand elle refuse de sortir seule la nuit, même quand elle réclame une berceuse, même quand elle s'accroche à lui pour pas qu'il parte. Il rit en la voyant aussi surprise de le trouver sans pantalon et explique, comme si c'était évident : - J'allais quand même pas me rhabiller pour un quart d'heure.. J'ai mis des chaussures, c'est déjà bien, et au moins j'aurais pas à me re-laver les pieds en rentrant, mais de là à mettre un jean, faut pas abuser. Elle a un petit rire, comme si elle pouvait encore être étonnée de ce genre de choses. Pourtant, elle commence à bien le connaître, Tiago, très bien même. Elle le connait par cœur. Elle se moque que les gens le regardent bizarrement. Que ce soit bizarre, oui, qu'il se balade en caleçon dans les rues. Elle s'en moque. La seule chose qui compte c'est qu'il est en caleçon parce qu'il est sorti en pleine nuit, rien que pour venir la chercher. Rien que pour elle. Il passe son bras autour de ses épaules et son sourire s'agrandit - si c'est encore possible. Elle lui emboîte le pas et marche doucement à côté de lui, comme si elle voulait profiter un peu plus de ce moment. Elle est bien comme ça. Elle regarde Tiago qui regarde le ciel, et les étoiles qui y brillent paraissent belles. La lune les éclaire d'une lumière rassurante. Quand Luz regarde autour d'elle, il n'y a rien susceptible de l'effrayer. Les ombres restent des ombres, les bruits des bruits. Pas de monstre prêt à l'engloutir. Rien. Juste la ville. Et eux. Eux deux qui s'y promènent, comme si elle n'appartenait qu'à eux. Comme s'ils étaient chez eux dans ces rues et que personne ne pouvait dire le contraire. Luz a bien envie de passer son bras autour de la taille de Tiago, mais elle se retient. Ce geste lui semble trop familier, non, trop intime. Il ne faudrait pas que les gens autour puissent les croire en couple : ils sont seulement amis. De très bon amis, certes, mais des amis quand même. Elle baille, se colle un peu plus contre lui. - Tu veux ma veste ? Il fait froid. Tiago c'est probablement le seul à qui elle prêterait sa veste. Cette vieille veste qu'elle aime tant, même si elle est trop grande pour elle et qu'elle flotte dedans, même si elle est toute rapiécée. C'est la veste de son grand-père, celle qu'il avait quand il venait à Noël et qu'il arrivait, des flocons plein les cheveux, avec un grand sourire. Elle lui demandait toujours s'il n'avait pas froid, avec son vieux manteau. Maintenant elle le sait, qu'il n'a jamais eu froid. Cette veste a beau lui être particulièrement précieuse - les jumeaux peuvent aller se voir pour lui emprunter, ils ne devraient même pas oser demander - elle veut bien la prêter à Tiago. Parce que c'est son ami et parce qu'elle ne veut pas qu'il ait froid.
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    Tiago da Costa
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MessageSujet: Re: nuit (tiago)    nuit (tiago)  EmptyJeu 8 Nov - 2:37

Le rire de Luz qui résonne vient se mélanger aux étoiles que Tiago regarde, et ça donne un effet qui lui plait. Un mélange qui fait un peu rêveur, un peu cliché, même, peut-être. Ses yeux glissent vers Luz, qu'il détaille, assez rapidement pour ne pas non plus qu'elle s'en rende compte. Il la détaille et pourtant, qu'est-ce qu'il y a à voir qu'il n'a pas déjà vu, après ces trois ans ? Il a déjà eut tout le loisir de la contempler, dans toutes les situations possibles : entrain de pleurer, de rire, de pleurer de rire, de manger, de boire, de dormir, de rêver, de jouer, de lire, de s'évader, de courir, d'avoir froid, chaud, de le regarder ou d'éviter son regard, de l'engueuler, de sauter sur son dos comme une véritable gamine, celle qui n'est pas foutue de sortir totalement de l'enfance et à qui, pourtant, il ne peut pas en vouloir, parce qu'il est un peu pareil, au fond. Il veut pas le montrer, il aime pas cette idée de lui, là, comme ça, avec cette partie qu'il voudrait bien cacher à la plupart des gens exposée aux yeux de tous, celle du gamin qui a voulu grandir trop vite et qui, en fin de compte, n'a pas grandi du tout, lui aussi bloqué entre deux âges, mais avec le meilleur des deux à sa disposition, et toutes les contraintes sur son dos. Il n'a plus rien à découvrir sur le visage de Luz, dans tous les cas, que ce soit la forme de ses yeux, la spécificité de leur couleur -pour lui, tous les yeux ont une teinte différente, et il arriverait à reconnaître ceux de Luz parmi des dizaines-, la forme de sa bouche, la place de ses divers grains de beauté -sur les joues ou au dessus de son sourcil, il pourrait presque les redessiner dans le noir-, la façon dont ses lèvres s'étirent ou dont ses yeux se mettent à briller dès qu'elle éclate de rire. Tout ça, il le connait déjà, et pourtant, il la détaille quand même, avant de reposer ses yeux droit devant lui, tout en continuant de marcher. Il n'y a pas loin, d'un appartement à l'autre, de chez elle à chez lui, et c'est justement pour ça que Tiago avait accepté le deal pour l'avoir, son studio : parce qu'un quart d'heure aller-retour, c'est rien, absolument rien, et qu'il avait l'impression, en prenant les clefs que la propriétaire lui a tendues, d'être toujours un peu chez elle, chez eux. C'est aussi un peu pour ça qu'à chaque fois, à chaque passage là-bas, il fait mine d'oublier un truc à lui : ça lui fait un point d'ancrage, il sait qu'il reste un peu là-bas, comme ça -et puis, c'est pas comme si ça allait vraiment gêner Luz de garder un t-shirt, un CD ou n'importe quoi autre qu'un caleçon sale dans sa chambre. Tiago s'en fout des regards sur eux, sur lui, sur son caleçon à feuilles de cannabis ou sur son débardeur tellement large et déformé qu'il laisse à la vue de tous les deux oiseaux encrés dans son torse et même l'un de ses tétons percés, que les quelques vieux encore dans la rue à cette heure-ci traitent -et même si pour certains c'est dans leur tête, Tiago sait qu'eux aussi le font- d'ignominie, d'attentat à la pudeur, de provocation. Un peu plus, et il aura droit à la dégradation d'un espace public juste en posant un pied sur le bitume. Surtout, ce qui les dérange, ces vieux, c'est le caleçon. Le caleçon parce que c'est le mois de Novembre, la nuit, qu'il est supposé faire froid, et que tous les poils de Tiago se dressent sur sa peau. Mais tant pis. C'est comme si elle lisait dans ses pensées. « Tu veux ma veste ? Il fait froid. » Un petit sourire se dessine sur les lèvres de Tiago, qui secoue la tête, doucement. « C'est bon, on est arrivés. » Et il n'a pas menti : la porte de son immeuble se dévoile petit à petit dans l'obscurité de la nuit, dans la noirceur du ciel si l'on arrive à oublier les lampadaires. Pas de code à l'entrée, pas besoin de clefs. Il rentre dans l'immeuble, la fait monter avant lui dans l'ascenseur, appuie. Septième étage. La vue vaut le coup d'oeil. L'ascenseur s'ouvre et débouche directement sur le studio. Avec un grand sourire, Tiago laisse entrer Luz, retire ses chaussures et les balance à l'autre bout, sous la mezzanine. « Tu veux un chocolat ? » Il continue de sourire.
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nuit (tiago)  _
MessageSujet: Re: nuit (tiago)    nuit (tiago)  EmptySam 10 Nov - 21:33

Luz marche doucement, son sourire collé sur ses lèvres, malgré le froid, malgré les regards moqueurs ou indignés qui glissent sur eux. Malgré la nuit. Elle ne craint rien, rien ne peut l'atteindre, quand il a son bras autour d'elle, comme ça. Elle ne risque rien, parce qu'il est là pour la protéger. Tiago. Son Tiago. Elle est fatiguée, un peu, mais elle ne pense même pas à bâiller, prise par le moment. Trop enthousiaste pour bâiller. Parce qu'elle n'a plus envie de dormir, non, elle a envie de vivre. De profiter du moment. Parce qu'elle est avec lui. Son sourire s'agrandit à cette idée. Elle coule un petit regard vers lui, se retient de rire à la vue de son caleçon. Déjà que sortir en caleçon, c'est pas trop correct, mais alors avec un caleçon pareil, on n'a pas idée. Et pourtant, il le fait quand même. Juste pour venir la chercher. C'est gentil, quand même. Elle remarque aussi que son débardeur est bien trop grand, trop déformé, et qu'il laisse voir son tatouage. Luz le regarde, sourit. Elle a toujours adoré ce tatouage. Elle ne sait pas pourquoi, mais elle aime le regarder, le détailler. Jusqu'à le connaître par cœur, avec tous les détails. Parce qu'elle aime bien le dessin. Ou peut-être tout simplement parce qu'il fait partie de Tiago. Elle fronce un peu les sourcils, à la vue de sa peau nue, laissée à la merci du vent froid de novembre. Encore plus quand elle le voit frissonner. Elle déteste l'idée qu'il ait froid, qu'il ne soit pas bien, et elle lui propose aussitôt sa veste, qu'il a tôt fait de décliner. - C'est bon, on est arrivés. Elle acquiesce, affiche un petit sourire en voyant la porte. Elle n'a jamais peur avec Tiago, certes, mais il fait un peu froid et elle a envie de rentrer. Elle le suit dans l'ascenseur, avec un petit sourire. Heureusement qu'il est là, parce que sept étages à pied, c'est dur, très dur. Elle a déjà testé, quand l'ascenseur ne marchait plus et qu'il fallait bien monter quand même. Luz a un petit sourire quand Tiago s'écarte pour la laisser passer, ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel avec un petit rire quand il envoie valser ses chaussures à l'autre bout de l'appartement. Elle ne fait pas partie des gens que ce genre de choses horripilent, elle n'est pas une maniaque du rangement, et heureusement ! Parce qu'entre les jumeaux et lui, ce ne serait pas du tout repos. Elle enlève doucement ses converses - elle fait partie de ces filles qui sont incapables de marcher sur des talons de douze, et d'assumer, aussi, tous les regards que cela attire - les pose à côté de la porte. - Tu veux un chocolat ? Petit sourire aux lèvres, elle acquiesce. Elle aime bien tout ce qui est sucré, Luz, même beaucoup. Et puis quand il fait froid et nuit, une boisson chaude dans les mains, blottie contre Tiago, c'est comme ça qu'elle se sent bien. Ensemble. Elle sourit, dépose un baiser sur sa joue, comme pour le remercier de tout. De lui préparer son chocolat, d'être venu la chercher, de l'avoir invitée à dormir, d'être là pour elle, d'être son ami, d'être son Meilleur Ami. - Tu me prêtes un t-shirt pour dormir ? elle lui murmure à l'oreille. Elle le regarde avec des yeux de merlan frit et un petit sourire, parce qu'elle sait déjà qu'il dira oui. Il dit toujours oui. Elle attend qu'il le lui cherche, lui adresse un grand sourire quand il lui tend. Merci ! elle dit avec un sourire. Et puis, avec ses grosses chaussettes, elle glisse sur le parquet, le fameux t-shirt dans les mains, jusqu'à l'escalier pour accéder à la mezzanine et y monte. Elle le regarde un instant. - Tu te tournes, hein, me regarde pas. Elle aussi se retourne, pour être dos à lui, retire son pull. Plus rapidement, elle enlève son soutien-gorge, rougissant légèrement, même si elle sait qu'il n'y a aucune raison pour qu'il la regarde et immédiatement, elle enfile le t-shirt. Elle pose ses affaires dans un coin, se retourne et va s'asseoir sur le lit. - C'est bon, je suis habillée elle lance, l'autorisant à se retourner.

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    Tiago da Costa
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nuit (tiago)  _
MessageSujet: Re: nuit (tiago)    nuit (tiago)  EmptyDim 18 Nov - 16:49

Il paraît que certaines personnes ont ce qu'on appelle un sourire -ou même rire- communicatif, du genre qui vous font sourire ou rire vous aussi, rien qu'en les voyant illuminer le visage sur lequel ils s'affichent. Ce n'est pas Tiago qui démentira le fait que celui de Luz, de rire, de sourire, est communicatif. Son visage, joli visage, éclairé par un sourire qui lui fait comme un pincement au cœur, un peu, sans qu'il ne sache réellement pourquoi. Il la détaille, et finit par acquiescer. Très bien, deux chocolats, c'est partit. Chassez le naturel, il revient au galop. Pour le coup, ça n'est pas le naturel de Tiago qui revient, mais bel et son boulot de barman. Soit. Le baiser qu'elle dépose sur sa joue dessine sur son visage un petit sourire, alors qu'il se dirige vers le coin cuisine du studio, qui se mêle parfaitement -peut-être un peu trop, puisqu'il montre la véritable taille du studio, au fond- avec le coin salon-salle-de-jeux-vidéos. Il sort deux tasses, du chocolat en poudre, du let, mélange le tout, lorsque la voix de Luz se fait à nouveau entendre, juste à côté de son oreille, dans un murmure qui le fait doucement -et délicieusement- frissonner. Il la regarde, a un sourire en coin. - Tu m'aimes trop pour pouvoir te passer de mes vêtements, c'est ça ? Léger rire, puis il finit par acquiescer, signe qu'elle peut prendre celui qu'il lui tend et qui trainait sur le micro-onde une fois qu'il a vérifié l'odeur -et le fait qu'il soit propre par la même occasion. - Tu te tournes, hein, me regarde pas. Il rit, mettant les deux tasses dans le micro-onde. Il rit, mais ne dit pas non pour autant. Cependant, ce n'est pas non plus son genre d'aller la regarder se mettre nue, se changer. Ce n'est pas son genre de chercher à apercevoir le galbe d'un sein si elle se tourne un peu trop vers lui sans le voir. Ce n'est pas son genre de se retourner doucement comme il le fait pourtant. De détailler son dos nu, ses cheveux qui tombent en une cascade dorée dessus, ses doigts qui viennent dégrafer son soutien-gorge, et au final, ce sein dont il peut deviner le bout, qu'il détaille sans réellement le vouloir. Ce n'est pas son genre, parce qu'il a une copine. Une copine qui est jalouse. Et parce que Luz lui a demandé de ne pas le faire, de ne pas la regarder se déshabiller, et finir par enfiler le t-shirt qu'il lui a prêté. Ce n'est pas son genre et pourtant, il ne peut s'empêcher de le faire, de chercher doucement à en voir plus, peut-être en l'espérant même un peu, sans vouloir l'admettre pour autant. Ce n'est pas son genre et pourtant, il le fait quand même, et manque de ne pas se retourner à temps pour ne pas qu'elle le sache, qu'au final, c'est peut-être un peu le genre de garçon qui fait ça, qui détaille, sans pour autant « reluquer ». Il a un léger soupir, et la sonnette du micro-onde, indiquant que les chocolats chauds sont prêts, retentit. Il se retourne, ouvre la porte de l'électroménager et prend les tasses par les anses. - C'est bon, je suis habillée. Oui, elle est habillée, et il le sait, parce qu'il l'a regardé faire. Et au fond, ça le gêne lui-même, de l'avoir fait. Justement parce qu'elle ne voulait pas, parce qu'elle n'aurait pas apprécié si elle l'avait vu, et parce que Wita. Tout ça, ça va contre lui, contre le fait qu'il ait regardé. Pourtant, regarder, ça n'est pas vraiment tromper.. Nouveau soupir. Il entreprend de monter dans la mezzanine avec les deux tasses, passe ses bras autour de l'échelle et finit par atterrir dans le lit. Il la regarde, lui tend son chocolat avant de passer ses jambes sous la couette. - Fait pas très chaud, je trouve. T'as pas froid ? Il la regarde. Message subliminal pour l'inviter à venir se coller contre lui.
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nuit (tiago)  _
MessageSujet: Re: nuit (tiago)    nuit (tiago)  EmptySam 24 Nov - 10:15

Il a un petit sourire en coin, un sourire de canaille qui la fait sourire, elle aussi. - Tu m'aimes trop pour pouvoir te passer de mes vêtements, c'est ça ? Le rire de Luz se mêle à celui de Tiago, sans répondre. Peut-être parce que la réponse est bien trop évidente mais qu'au fond, elle n'a aucune envie de l'avouer. Parce que trop l'aimer, qu'est-ce que c'est ? Trop l'aimer pour un ami ? Ou bien trop l'aimer tout court ? Elle attrape le t-shirt sans se soucier de l'endroit où il trainait - elle sait bien qu'il ne lui donnerait pas un t-shirt sale - et file en haut, où elle se change rapidement. Pourquoi ici plutôt qu'à la salle de bain ? Peut-être parce qu'elle est persuadée qu'il n'y a rien à craindre : il n'y a aucune chance pour qu'il la regarde. C'est vrai, quoi, il a déjà une copine dix fois plus belle qu'elle alors pourquoi est-ce qu'il irait la regarder ? Surtout de dos, ce n'est pas non plus comme si elle lui agitait ses seins sous le nez. Ce n'est pas qu'elle se trouve particulièrement moche, Luz, mais après Nara, après Wita, elle sait bien qu'elle n'a rien de magnifique. Elle est juste.. banale. Et puis, elle lui fait confiance, elle sait bien qu'il n'a rien d'un pervers qui l'épierait alors qu'elle lui a précisé qu'elle ne voulait pas. Ou peut-être parce que justement, au fond, inconsciemment, elle espère, elle veut qu'il la regarde. Qu'il se rende compte qu'elle aussi, elle peut être jolie, qu'elle n'est pas seulement sa meilleure amie, qu'elle est aussi une jeune femme qui pourrait être désirable. Mais elle ne perd pas de temps à réfléchir, pour enfiler le t-shirt assez vite. Sans être prude, elle n'est pas particulièrement à l'aise avec la nudité. Elle ne sent pas le regard de Tiago sur elle, elle ne se doute de rien. Alors c'est tout naturellement qu'elle le prévient naïvement qu'il peut désormais se retourner puisqu'elle est habillée. Elle pose ses iris bleutés sur lui, le regarde monter à l'échelle sans trop de mal, même avec une tasse dans chaque main, puis se glisser sous la couette. Elle prend le chocolat qu'il lui tend avec un sourire, le remercie d'un baiser sur la joue. Elle aime bien les chocolats, surtout quand il fait nuit et froid dehors. Surtout quand c'est lui qui les fait. Surtout quand elle les boit avec lui. - Fait pas très chaud, je trouve. T'as pas froid ? Elle le détaille, a un petit sourire et acquiesce. Elle se met sous la couette, avant de venir se serrer contre lui. Surtout quand elle les boit contre lui. Elle trempe ses lèvres dans le chocolat avant de reculer la tasse avec une petite moue. - C'est chaud.. Elle la garde entre ses mains pour se réchauffer, pose sa tête sur l'épaule de Tiago. Elle est bien comme ça. Comme si rien ne pouvait l'atteindre, qu'elle était protégée de tout. C'est étrange comme sensation. C'est plutôt.. Comme s'il n'y avait plus rien susceptible de lui faire peur. Même la nuit n'étend pas ses griffes jusqu'ici. Elle ne passe pas. Tiago fait rempart. Tiago la protège. Ses soucis ont disparu, le poids qu'elle a sur l'estomac - quand elle l'imagine avec elle, quand elle ne compte plus - aussi. Elle est bien. Juste bien. - C'est vrai qu'il fait pas chaud. Toi, t'as pas froid ? T'es en caleçon quand même.. C'est bien du Luz tout craché, s'inquiéter pour lui. Elle s'inquiète constamment pour les gens qu'elle aime. T'as pas froid ? T'as pas trop chaud ? Tout va bien ? T'as pas faim ? Tu veux que je t'aide ? T'as besoin de moi ? Tu le dis si ça va pas, hein. Tu veux en parler ? Je suis là, tu le sais, je serai toujours là. Elle est comme ça, Luz. Toujours à se soucier des autres, de sa famille. Et puis de lui, surtout.
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