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 ʇiago

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AuteurMessage
    Tiago da Costa
Tiago da Costa

TONIGHT, WE ARE YOUNG

MESSAGES : 298
Date d'inscription : 27/10/2012

ʇiago _
MessageSujet: ʇiago   ʇiago EmptyMar 30 Oct - 22:05

Tiago da Costa

« Il était comme le coq qui croyait que le soleil s'était levé pour l'entendre chanter. » (George Eliot)

Est-ce que l'on peut réellement dire que Brooklyn se réveille, lorsque le soleil se pointe après une nuit souvent agitée ? Est-ce qu'on peut seulement dire que Brooklyn, à un moment ou à un autre, s'assoupie assez pour se laisser le luxe de se réveiller ?
« Tiago, bouges ton cul. » Sourire béant sur le visage, Tiago se met à courir vers la voix qu'il entend. « Je savais que tu pouvais pas te passer de moi. » Et le grand sourire se transforme en sourire narquois, fier, quasi arrogant, sur un visage aux traits doux, fins, brisés par un rire sonore qui résonne à travers toute la ruelle en voyant les yeux de la jeune fille monter au ciel avec un léger rire. Elle a un petit soupir, presque désespéré, alors qu'il s'approche pour embrasser sa joue dans un « smouack » bruyant. « Putain, Tiago, tu pues de la gueule sérieux. T'as avalé un rat mort ou quoi ? » C'est à son tour de lever les yeux au ciel, tandis que ses doigts glissent dans la main de la demoiselle avant de se mêler aux siens, et de les serrer. Il se met à courir, la tirant derrière lui. « T'es pas fraiche non plus. » Pas de réponse, juste une question que tout le monde se serait poser : « Tu m'emmènes où ? » Tiago retrouve son grand sourire, ne répond pas, continuant de courir, jusqu'à arriver au Pont. Il l'entraine, encore et toujours, ses doigts serrant trop fort les siens pour qu'elle puisse les enlever, pas assez pour lui faire mal. Il continue de courir, même une fois arrivé sur le géant de pierres, jusqu'à arriver à la moité, puis la lâche. C'est avec un sourire digne de celui d'un enfant qu'il plante ses yeux dans les siens. «Eh, tu veux voir un truc magique ? » Haussement de sourcils, étonnement. Elle acquiesce. Son sourire s'agrandit, il monte sur la rembarre, malgré les interdictions, et lui tend à nouveau la main. « Tiago, on a pas le droit de monter là dessus, si les flics arrivent.. » « La ferme. Prend ma main. Fais moi confiance. » Il insiste, lui tend un peu plus, et finit par la tirer lorsque leurs paumes se touchent. « Attend un peu, tu vas voir. » Et elle voit, devant elle, l'astre doré sortant de son lit, se lever, prêt à éclairer la ville. « Je pari que c'est pour nous, qu'il vient, chaque jour. » Il la regarde, sourit, serre sa main.

SURNOM(S):
Il se plait à croire que les gens l'appellent Deus, littéralement Dieu en portugais. Au final, il est le seul à s'appeler comme ça.
ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE:
19 ans, né le 15 mars 1993 à São Paulo, Brésil.
ORIGINES ET NATIONALITE:
Pas très original, au final, puisqu'il est brésilien, uniquement brésilien. Quant à sa nationalité, il tente de se faire naturaliser américain, sans grand succès pour l'instant.
ACTIVITÉ(S):
Barman, il se plait à raconter qu'il est également musicien, guitariste notamment, de rue. Il est certes talentueux, mais pas assez pour prétendre à ce titre.
ORIENTATION SEXUELLE:
Hétérosexuelle, mais à force de se prendre des vents côté relation longue, on ne dira qu'une chose : vivante.
ETAT CIVIL:
Amoureux d'un soir, il est au final un célibatarie endurci.
SIGNE DISTINCTIF:
Deux oiseaux tatoués sur son torse, ses tétons percés, des débardeurs souvent trop grands et surtout, un vieux blouson de cuir usé aux coudes, qu'il tient de son père.
HORS JEU
PSEUDO:
KIDD/Faustine
AVATAR:
Juani Billoch

- Je vais te dire un truc, à l’avenir tes complexes débiles et tes conneries nihilistes de barjo t’es gentil tu te les gardes...
- T’as dit « nihiliste » ?
- Ouais ! OK ?! Je l’ai lu sur une boîte de céréales !

Antoni Zysman débarque au boulot: il a passé une putain de mauvaise journée, il exige un double whisky. Tiago s’occupe de la fermeture ce soir, fin du service, Toni traîne toujours derrière le comptoir ; ivre et probablement pas commode sous scotch. Il faut pourtant fermer le bar à maximum 3 heures du mat, ordre du patron – l’horloge affiche 2h45.
Coup d'oeil à l'horloge du bar. Coup d'oeil à Toni. Horloge. Toni. Horloge. Toni. Les yeux restent fixés sur Toni. Tiago déglutit, murmure un « Eh merde.. » et s'approche de la carcasse imposante de l'homme. Vous voyez, le type armoire à glace ? Le mec qui donne un coup et vous casse trois dents ? Celui qui, s'il vous aime pas, peut faire de vous un cube, comme à la casse ? Et bah voilà. Il s'approche doucement, à pas de loups. Ne pas faire de mouvements trop brusques. Ne pas l'énerver. Ne pas avoir de dent cassée. Ses doigts s'enroulent autour du verre tandis qu'un « Un autre. » vient briser le silence qu'il se tanne à instaurer dans le bar. « Nan, vieux, j'peux pas.. J'dois fermer bientôt, 3:00 du mat maxi, faudrait qu'tu rentres.. » Regard assassin de Toni, Tiago fait un pas en arrière. « Un autre. » Soupir. Tiago regarde autour de lui, prend la bouteille de Whisky et, dans un vain espoir qu'il ne le remarque pas, la cache sous le bar. « Ah, je suis désolée, j'ai plus de Whisky, faudra repasser.. Quand je serais d'ouverture. » Regard blasé de Toni. Putain, ça fait mafieux italien, comme diminutif. « Prends moi pour un con.. » Sourire faussement décontracté, main derrière le crâne, doigts qui se crispent, il n'ose pas le quitter des yeux. C'est comme ces foutus clébards, qui te sautent à la gorge si t'as le malheur de te retourner et de quitter leurs yeux du regard. Comme les défis qu'on fait quand on est gosse, à celui qui tiendra le plus longtemps. « J'oserais pas, voyons. » Rapidement, Tiago se retourne, saisit son portable et, sans penser à la différence d'origines et de langues natales, commence à taper : « Puta merda, lá está o seu irmão, que barra agachamento, vamos lá ! » Il ne suffit que de quelques secondes entre l'envoi et la réception de la réponse. « Traduction ? » Il soupire. « Toni. Bourré. Bar. Toi. Vite. » Envoyé : Wita. Parfait. Il se retourne alors vers le client tardif, le détaille avec un soupir désespéré. Il n'est pas prêt de bouger si Tiago reste le seul à essayer, et si à 3:00 le bar n'est pas fermé, c'est sa place qu'il risque. Connard de polonais, merde. Il s'approche du rebord du bar, passe par dessus et s'assoit à côté de Toni, gardant un siège précieux entre eux. « Tu sais, mon vieux, avec toi, le mythe des polonais qui tiennent putain de bien l'alcool, il en prend un coup. C'est tout mon respect pour vos origines qui tombe, d'un seul coup, boum. » Un. Deux. Trois. « Enfin, non ! C'est.. Cool, la Pologne. Et tu sais, même si je suis catholique, j'ai rien contre les juifs, hein, je sais que vous avez pas vraiment tuer Jésus. » Pause. Puis il reprend. « Connard de Ponce Pilate, hein ? » Regard blasé. Abandon. Voulez-vous rejouer ? Tiago pose ses mains sur le bar, les détaille. « Je me demande comment c'est, la Pologne. Enfin, ça doit être différent du Brésil. Vous avez des bidonvilles, en Pologne ? J'ai grandi pas loin d'un bidonville, moi. Ça fait bizarre. Et puis.. » La voix de Toni résonne dans le bar, vient l'interrompre alors qu'il le détaille. « Tu fermes jamais ta gueule, toi ? » Tiago blêmit, recommence à fixer ses mains, comme pour éviter d'avoir à planter ses yeux dans ceux de Toni. Trop dangereux. Ça y est, il a gagné : il n'ose plus ouvrir la bouche, sortir un mot. Ses yeux se tourne vers l'horloge du bar, à nouveau. 02:56. Il est dans la merde. Le patron serait bien du genre à vérifier que la fermeture a été faite à l'heure. Il soupire, laisse tomber sa tête contre le bar, ses bras autour. « Tu m'emmerdes, Zysman.. » Et sa voix retentit comme une délivrance dans le silence du bar. « Eh, c'est toi qui m'a appelé en urgence pour que je vienne le chercher. » Il se redresse d'un seul coup, rapidement, tourne la tête vers Wita, sourire béant, débile, fatigué. Elle hausse les sourcils tandis qu'il s'avance vers elle, sans cesser de sourire. « Wita ! T'es là ! Na cabeça da minha mãe ! Tu me sauves la vie ! » Baiser bruyant sur sa joue, il la détaille. « Je t'en prie, fais le sortir, j'ai plus que deux minutes pour fermer le bar à l'heure. » Avec un léger rire, Wita s'avance vers Antoni et, par on ne sait quel miracle, arrive à le faire bouger. Le regard de Tiago semble se lever vers le plafond. « Senhor Deus, obrigado ! » Il les regarde sortir et se rue vers la porte d'entrée du bar pour pouvoir la fermée. L'horloge affiche 02:59.
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