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 this is the end, hold your breath & count to ten.

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    Niallán Da Silva
Niallán Da Silva


MESSAGES : 13
Date d'inscription : 06/11/2012

this is the end, hold your breath & count to ten. _
MessageSujet: this is the end, hold your breath & count to ten.   this is the end, hold your breath & count to ten. EmptyMar 6 Nov - 13:27

Niallàn Da Silva

(Né O'Connor)

« Les hommes craignent la mort par la même raison que les enfants ont peur dans les ténèbres. » (Fr. Bacon)



« La mort est mon travail, mon quotidien, ma raison de vivre. »

Des enchaînements infinis et rapides de mouvements flous de lumières assez prononcées pour que Niall puisse encore les distinguer malgré sa quasi non voyance et son absence momentanée. Perdu dans ses pensées il faisait plus aveugle que jamais, ses yeux bleus plus clairs que la normale renforçaient son image fantômesque, et la seule chose qui trahissait encore le fait qu’il était bien vivant – enfin si il n’était pas interdit d’utiliser ce mot pour le qualifier – était ce mouvement presque automatique d’amener sa cigarette à moitié consumée à ses lèvres et de tirer dessus avant d’en recracher systématiquement la fumée empoisonnée. La nuit était tombée sur New York City depuis plus d’une heure maintenant cachant son côté délabré et pauvre, mais faisant ressortir la noirceur de son âme et tous ses péchés si séduisants, si tentateurs, où cet homme pourtant originaire de très loin semblait appartenir depuis toujours, tellement il se fondait à merveille dans le décor et donnait l’impression de ne faire qu’un avec la ville. Son téléphone portable sonna dans sa poche gauche de jean, l’extirpant de ses pensées un peu soudainement. Et pourtant il ne broncha nullement, il se contenta de soupirer comme s’il retenait sa respiration depuis longtemps, et attrapa l’engin vibrant, impassible. « Inspecteur, nous avons encore un cas pour vous. » L’inspecteur en question raccrocha après avoir écouté ce que ce jeunot un peu trop bureaucrate à son goût avait à lui dire. Quelle connerie. Ils voulaient lui envoyer un chauffeur, enfin en l’occurrence son coéquipier, pour les conduire tous deux là où avait lieu le braquage alors qu’il était beaucoup plus près et que cela obligerait son collègue à faire un détour. Il se leva du banc où il était assis depuis quasiment deux heures et fonça à sa propre voiture. Mal voyant mais pas handicapé, merde.

« T’es en retard, Rollins. » Niallàn, appuyé contre sa voiture garée près de la scène de crime balisée et où personne n’avait le droit de pénétrer tant que la situation n’était pas sous control, était présent, à son poste, depuis un bon quart d’heure, bien avant que toute la clic se ramène. Et il semblait une fois de plus parti dans son petit monde impénétrable. Ou de toute manière, toute personne à peu près normale n’avait pas envie d’y rentrer. Dur de faire équipe avec quelqu’un comme lui. Et si on le regardait fixement, on pouvait presque apercevoir les contours de sa bulle d’intimité infranchissable formée autour de lui. Il y avait une foule monstre, il en était au milieu, et pourtant il en ressortait plus solitaire que jamais. Il n’était plus sur place, il était ailleurs, une fois n’est pas coutume. On l’oublierait presque, alors que c’était lui qui avait été appelé, alors que tout le monde était suspendu à ses lèvres en attendant ses ordres, alors qu’il était l’homme de la situation. Puis soudainement, surprenant les fourmis agglutinées autour de lui, il renifla comme si finalement il était parvenu à une conclusion de sa propre réflexion, qu'elle lui plaise ou non. « Pourquoi y a-t-il autant de monde ? » Rollins jeta un coup d’œil autour de lui, et il ne put visualiser que les nombreuses voitures de flics, les poulets qui allaient avec bien sûr, et les passants curieux qui s’étaient arrêtés pour savoir ce qu’il se passait. Les connards. « Et bien, c’est la procédure Da Silva. Tu le sais bien. » Pour la première fois cette soirée, Niall se tourna vers son coéquipier pour lui adresser un rictus ironique. Oui, bon, on savait tous qu’il était cynique ce mec, et qu’il n’aimait pas les règles. Non. Il se plaisait à les enfreindre même. D'ailleurs, faudra qu'on lui explique un jour pourquoi cela réussissait à Da Silva et non aux autres. « Inutile. C’est qu’un pauv’ gosse qui a pété un câble parce que sa vie est entrain de se foutre en l’air. Non un professionnel qui braque une banque. » Rollins resta bouche bée. Comment savait-il encore tout cela ? Non non. C’était inutile de lui poser la question. Pour sûr il allait encore et toujours répondre la même, qu’il faisait son boulot. Et avant que ce dernier ait pu finir sa réflexion, Da Silva s’approchait déjà du bar sans prévenir, et pire même : il y pénétrait comme si c’était la chose la plus normale au monde. Deux coups de feu retentirent à la suite mais ne venant pas du tout du même calibre. Immédiatement, si on oublie le temps de réaction, Rollins et les autres keufs se précipitèrent dans le petit bar. Il y avait Niall, debout et toujours très droit comme à son habitude, avec le flingue sorti et encore légèrement fumant, le gamin dont il avait parlé vautré par terre complètement effrayé avec son propre pistolet à côté de lui comme s’il l’avait balancé, les autres personnes apeurées tout au fond de la salle, et entre les deux : un mort, avec deux trous. « Ce mec est un malade, il l’a tué ! J’ai… j’ai jamais voulu tirer. Jamais voulu tirer. » « Le p’tit lui a tiré dessus par accident, j’ai juste abrégé ses souffrances. » Rollins observa tour à tour Da Silva et le corps par terre. Oui. Ce mec était un grand malade. Et pourtant, on avait bien besoin de gens dans son espèce. Malheureusement.

Encore ce sentiment indéfinissable de mouvements infinis et flous s’emparait de lui. Sauf que cette fois, lui aussi faisait parti de toute cette agitation agaçante mais malheureusement permanente ; il n’était plus le référent immobile, le seul point de repère comme quoi le monde n’avait pas sombrer un peu plus dans la folie en comparaison à quelques heures plus tôt. Le silence à l’intérieure de la voiture conduite par Rollins régnait, si elle était pesante, lourd et créait des sueurs froides pour certains, elle était réconfortante et reposante pour d’autres. Niallàn appréciait grandement le contrôle de soi de son coéquipier, et profitait du grésillement muscial agréable de la radio. La voix du présentateur se fit entendre et enchaîna sur la diffusion d’une mélodie bien connue. « Vous pourriez mettre un peu plus fort s’il vous plait ? » Ne voyant strictement aucune raison de refuser, Da Silva s’activa et obéit, augmentant légèrement le son pour que le détenu derrière puisse entendre correctement la chanson. « Tu aimes cette chanson ? Mais tu comprends au moins le sens des paroles ? » Il n’y avait aucune amertume derrière les paroles du flic, juste des pures questions de sa part. Il fallait dire qu’en même temps cela créait un beau contraste, paradoxe entre la morale proposée de Sing et l’acte qu’il venait d’accomplir. « J’aime l’ambiance d’espoir qu’il en découle. Et vous connaissez les My Chemical Romance ? » « Ouais. J’aime bien Destroya. »


« L’homme a peur de ce qu’il lui est étranger. »
Le petit avait écopé finalement de quelques mois de prison. Da Silva avait seulement fait son travail et n’avait rien à redire sur la sanction. Mais, non il ne s’était pas attaché au gamin, il l’avait intrigué. Il y avait quelque chose chez lui qui l’attiré indéniablement. Pas physiquement, pas sexuellement, mais plus par rapport à sa psychologie. Et il n’arrivait décidément pas à comprendre qu’est-ce qu’il l’avait amené à agir comme un forcené, comme un mec effrayé dans ce bar alors que depuis il semblait plus calme et posé que jamais. Appuyé contre le bâtiment du NYPD, il jeta sa cigarette entièrement consumée à terre, et l’écrasa de ses chaussures noires et légèrement usées. Il descendit les marches rapidement et de sa droiture éternelle pour se retrouver devant les barreaux qui séparaient le petit de la liberté. « Qu’est-ce que vous foutez là ? » « On a eu tous les témoignages possibles, les vidéos de la scène, on sait exactement comment ça s’est déroulé, mais je n’arrive pas à comprendre pourquoi t’as fait ça. » Le jeune émit un son entre le soupir et le ricanement, passa une main dans ses cheveux gras, mal coiffés et s’avança vers les barreaux pour s’y appuyer, de sorte qu’il soit dos au flic qui l’avait attrapé. « La mort. Tout homme a peur de la mort. C’est ce qui régit notre vie, ce qui décide de comment on agira toute notre vie. On peut bien se vanter de ce qu’on veut, on a toujours peur de la mort. Pourquoi ? Parce que c’est étranger à l’homme. C’est une des choses dont il ne pourra pas travailler pour le transformer à son image. Alors je voulais dompter cette mort, lui faire face pour me prouver que je pouvais être au dessus de ça. » Pour la première fois de la journée, sûrement même de quelques jours consécutifs, Da Silva sourit. Au final, cela coulait de source. Si la plupart des personnes pensait que ce qui motivait les gestes violents des gens était l’argent, la luxure, la vengeance, la reconnaissance, il n’en était rien. C’était bien d’affronter la mort qui les étreignait, qui les privait de la liberté qu’ils pensaient mériter. Non, mais ce n’était pas comme cela qu’on affrontait la mort. De plus, elle ne nous privait pas de liberté, elle nous en offrait une. « Non. La mort finit toujours par nous rattraper, nous surprendre, et on meurt toujours seul. Pour ne plus en avoir peur, il faut la connaître. Mais pas à travers les autres. Il faut l’expérimenter de nous-mêmes. Il faut mourir pour ne plus en avoir peur. »


« Le jour où je suis mort une première fois. »

Oui, cela peut paraître bizarre, presque surréaliste, mais Niallàn, de son patronyme O’Connor à l’époque, n’a pas toujours été l’homme taciturne, sombre et secret que tout le monde connaît aujourd’hui. Il a eu le droit à une enfance lui aussi, et par enfance j’entends bien insouciance. Celle-ci est morte, d’un coup. Certains disent que c’est parce qu’il est devenu adulte du jour au lendemain. D’autres parce que c’est le jour où il a perdu la vue. Et encore une autre infime partie qui prétend que c’est parce que c’est la première fois où il s’est retrouvé face à face avec la mort.

Une journée des plus banales se peaufinait à l’horizon en Irlande. Un beau week-end en perspective, un soleil à son beau fixe et des températures pas trop basses s’annonçaient. Les O’Connor, comme la jolie petite troupe qu’elle formait, se dirigeaient dans un climat bon enfant vers la mer. Oui, tout semblait rouler à merveille et personne n’aurait pu prédire ce qui allait se passer. Arrivé à celle-ci, si les vieux préparaient le pique-nique et discutaient de choses et d’autres inintéressantes aux yeux des deux frères, ces derniers trouvaient bien moins ennuyeux que de se chamailler ou alors lancer de toutes leurs forces des cailloux dans la mer pour voir qui lançait le plus loin et le plus fort. Une journée des plus paisibles, comme vous pouvez le constater. Alors comment ce week-end tranquille a-t-il bien pu se transformer en un affreux cauchemar ? Sûrement l’âge bête et juvénile de Niallàn. Quinze ans, on se croit déjà bien grand et pourtant on n’en est encore pas moins des enfants. C’est un âge piège, on a le cul entre deux sièges. La nuit était tombée depuis bien longtemps. La gentille petite famille résidait dans un hôtel, et les deux frères partageaient à eux seuls une chambre. Aujourd’hui il ne se souvient pas vraiment de l’heure qu’il était, mais il était tard, aux alentours de minuit, et il n’avait plus le droit de sortir. Mais bon, il avait quinze ans, il avait envie de désobéir aux règles juste pour le plaisir de ne pas les respecter et une folle pulsion d’aller se baigner. Alors c’est ce qu’il avait fait. Ils étaient sortis lui et son petit frère sur la plage qui n’était pas à plus de cinq minutes de l’hôtel. Oui, c’est bien à ce moment là que tout a chaviré. Seán était resté sur le sable attendant que son aîné ait fini, bien trop peureux et frileux pour s’y lancer lui-même, contrairement à Niall qui n’avait pas froid aux yeux. Trop téméraire. Bien trop téméraire. Il s’éloignait de plus en plus, n’ayant que faire qu’il ne soit plus qu’éclairer que du clair de lune, que son petit frère ne puisse même plus l’apercevoir, et du courant qui l’emmenait au large. Le con. Oui, ça s’est fini comme ça. Il s’était noyé ce jour-là. Et son petit frère apeurait avait couru de toutes ses forces, le plus vite possible jusqu’à l’hôtel pour aller chercher ses parents. Mais que pouvaient-ils bien faire de plus qu’appeler des aides qui ne le retrouvèrent pas plus. C’est bien ce jour-là que Niallàn O’Connor est mort.

SURNOM(S):
Les gens ont plus tendance à le prénommer Niall, diminutif de son prénom initial, qui le remplace même la plupart du temps. Sinon, la majorité des personnes préfère l'appeler Da Silva.
ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE:
39 ans, bien que lui-même oublie qu'il est bientôt quarantenaire. Il se croit souvent plus jeune, mais paraît paradoxalement plus vieux. Il est né le 12 Novembre 1973 à Limerick, en Irlande.
ORIGINES ET NATIONALITÉ:
Niall est un pur irlandais, et pourtant il porte un nom italien... Il faut savoir que ce n'est pas son nom de naissance. Pour la petite histoire, à 15 ans il a fugué de chez lui pour atterrir en Italie où il a été recueilli par une famille italienne, qui lui a donné son nom. Même s'il se dit lui-même italien, il garde ses origines irlandaises profondément enfouies en lui. Et il a la double nationalité italienne américaine.
ACTIVITÉ(S):
Les rumeurs vont bon train sur Niall... Certains disent qu'il fait parti de la mafia sicilienne, d'autres que c'est un terroriste qui a réussi à infiltrer les États-Unis. Comme quoi, les gens aiment se rendre paranoïaques par leurs propres moyens, pas besoin nécessairement des médias. Officiellement, Da Silva fait parti du NYPD, et plus précisément de la brigade anti-criminalité. Officieusement, il est un agent de la CIA et infiltré, en effet, dans la mafia sicilienne. S'il est du NYPD depuis quelques mois, d'ailleurs où il est très mal-aimé, c'est parce qu'il enquête sur un suspect. Et très officieusement, il joue de la clarinette basse, ou de la basse, dans des bars délabrés de New York.
ORIENTATION SEXUELLE:
Officiellement il est hétérosexuel. Officieusement alors ? On ne sait pas trop. Il paraîtrait qu'il l'a déjà fait avec des hommes, et qu'il était consentant bien évidemment.
ETAT CIVIL:
Célibataire, en couple... Un peu des deux en fait. Sa relation avec sa petite amie est quelque peu binaire et complètement explosive. Sincèrement, il n'y a que les deux qui arrivent à suivre.
SIGNE DISTINCTIF:
Sa quasi non voyance suite à un grave accident - ses autres sens sur développés par son instinct de survie - ses tétons percés - ses nombreuses cicatrices jonchant un peu tout son corps - ses cauchemars et ses migraines chroniques - il est mort un bon nombre de fois
HORS JEU
PSEUDO:
.Papa Noël. Vieux gros pédophile dégueulasse qui fait gâteries aux enfants quand ils sont sages (aa).
AVATAR:
His name is Bond, James Bond. Le Bond blondinet ! Aka Daniel Craig.

« Nous sommes plaisants de nous reposer dans la société de nos semblables, misérables comme nous, impuissants comme nous ; ils ne nous aideront pas : on mourra seul. »

« Alors que tu es infiltré dans un réseau de proxénètes pour en faire tomber un en particulier, il s'avère que tu reçois les ordres de te rapprocher de ta cible, et par la même occasion, de lui faire avouer des choses sur l'oreiller. »

Un, deux, trois. Nous irons au bois. Elle riaient innocemment, avec l’insouciance d’un enfant n’ayant pas encore atteint l’âge de raison. Assis confortablement dans un fauteuil à prestance royale et rouge tel le feu, Niallàn les observait recrachant la fumée de sa cigarette par la fenêtre grande ouverte qui faisait entrer un petit brin d’air frais de la nuit étoilée dans cette salle surchauffée pour les radiateurs qui marchaient à fond et les gentes dames en chaleur qui attendaient en rigolant les clients. Il s’était souvent demandé comment on pouvait sembler paraître si épanoui, parfois l’être réellement, lorsque l’on faisait ce genre de métier. Elles souriaient. Elles plaisantaient. Elles se taquinaient. Elles riaient. Elles paraissaient heureuses lorsqu’un gros pervers, ce qui composait tout de même la majeure partie de la clientèle, apparaissait dans l’entrebâillure de la porte d’entrée, et louchait sur leurs fesses avant de se remonter les sales lunettes sur son nez boutonneux, avant de vulgairement les tripoter d’une gêne feinte. Da Silva fréquentait cette maison close depuis quasiment deux mois maintenant. Dire qu’il était un client régulier ? Oui, d’une certaine manière. Il ne couchait pas vraiment avec ces courtisanes, mise à part quand il était défoncé, beurré, ou dans une dépression certaine – bien que les trois allaient souvent ensemble – mais il passait le plus clair de ses soirées en leur compagnie. Elles étaient raffinées, pas que la plupart des péripatéticiennes, sûrement la plus grande différence avec les vulgaires putes des rues, et il se sentait à l’aise en leur compagnie. Elles ressemblaient à Tegan… Mais il évitait d’y penser. Une belle métissée à bouclettes, Cléo de son prénom, passa devant lui et lui caressa la joue à défaut d’un sourire qu’il ne pourrait sûrement pas voir. Cependant, il lui en décocha un, gentil et amusé. Non. Il les aimait vraiment bien. La porte s’ouvrit brusquement, et le silence se fit instantanément dans toute la maison. Ce genre de silence où vous osez à peine respirer, de peur justement de faire trop de bruit, et qui vous donne des sueurs froides. L’objet de toute attention, et la raison de la présence de Niall dans cette maison close depuis deux mois, rentra dans la pièce, braillant des choses incompréhensibles, une bouteille bien entamée de vodka, ce qui ne devait sûrement pas être sa première, et prit une de ses dames par la taille avant de l’embrasser goulument. Oui, parce que malheureusement elles lui appartenaient toutes. Celle-ci se laissa faire, avant de se reculer, la mine dégoutée, et comme s’il avait oublié ce qu’il venait faire ici repartit après avoir bien plombé l’ambiance. Non. Il ne comprenait pas non plus comment un mec aussi vulgaire, grossier, le prototype de l’américain bouseux, riche mais médiocre dans sa manière d’être, et d’extrême droite pouvait réussir à rassembler, « embaucher » des femmes de goûts, parfois mêmes cultivées. Encore s’il avait juste un psychopathe pervers, mais qu’il avait été charismatique, Niall aurait été peut-être plus apte à prendre du recul sur la situation et à démêler quelques nœuds. Mais non, rien à faire. Le monde était d’un paradoxe. Petit à petit, timidement, les conversations reprirent, et il sentit de doux bras passer autour de son cou, et un parfum qu’il reconnaitrait entre tous émanant d’une tendre personne qui se tenait derrière lui. « Je suis tellement désolée que tu ais eu encore à subir ça… » Il lui caressa amoureusement ses bras dénudés et se retourna pour lui faire face avant de remettre au hasard une de ses belles mèches qu’il devinait blonde derrière son oreille. Zelda. La patronne, après l’autre gros porc, qui présidait la maison. Tout le monde la respectait, et pour cause. Elle était d’une intelligence, d’une pertinence, et d’une douceur sans bornes. Si Da Silva avait pu la rencontrer dans d’autres circonstances, pour sûr il en serait tombé amoureux. Mais non, elle n’était que sa « meilleure amie », s’il pouvait se permettre le terme.

Quatre, cinq, six. Cueillir des cerises. « Ah ! Da Silva. Prenez place, je vous en prie. » Le directeur du NYPD lui présenta un des sièges qui lui faisait face, mais bien évidemment Niall ne le vit pas. C’était un geste purement automatique de sa part, traduisant de la même manière une politesse exclusivement robotique. Même si cela ne l’empêchait pas d’avoir de la considération pour ses agents. Cette manie… Subtilement, l’ancien irlandais envoya balader le second qui voulait le guider jusqu’à une des chaises en ne lui prêtant aucune attention. Presque totalement non voyant, mais pas handicapé bon Dieu. Comprenant le message, celui-ci abaissa la tête, légèrement honteux, et s’en alla de la pièce en refermant la porte derrière sans demander son reste. Toujours sans dire un mot, il prit place et attendit que son supérieur, bien que trop bureaucrate pour bien comprendre ce que ses subordonnés faisaient à son goût, lui dise la raison de sa venue. « Tout d’abord, je voudrais vous féliciter de l’excellent boulot que vous faisez dans cette maison close. » Les félicitations, ça ne prenait pas. Il était vraiment imperméable aux compliments automatiques, une fois de plus, même si dans certains cas, une fois de plus, ils pouvaient être réellement pensés. Il était imperméable à beaucoup de chose, même les gens qui étaient prétendument proches de lui n’arrivaient pas à casser sa carapace. Par contre, qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour ses vrais amis… ? Et puis il avait l’impression de ne plus en finir, presque de se perdre lui-même. Agent de la CIA infiltré au NYPD pour enquêter sur un flic suspecté d’être un agent double pour la mafia sicilienne, et ensuite agent du NYPD infiltré dans un réseau de proxénètes. Il ne manquerait plus que ce réseau lui demande d’infiltrer la CIA, et la boucle serait bouclée. Il se retint de ricaner à cette pensée, et seul un rictus qui dura un dixième de seconde apparut sur son visage tellement impassible qu’il en était froid. « Néamoins, votre mission a légèrement changé. Vous devez soutirer à votre cible des informations sur l’oreiller, si je puis me permettre l’expression. » Autant cela lui déplaisait, l’écœurait même, de devoir coucher avec ce gros porc, c’était le boulot qui l’exigeait, et il n’avait rien à redire là-dessus. S’il était un pantin ? Oui, plus ou moins. Mais cela ne le dérangeait pas. Il se battait pour le bien de sa manière un peu particulière, et tant pis s’il devait faire des sacrifices. De plus, ce ne serait pas exagéré que de dire que tout le monde était plus ou moins un pion au service de la société. Il hocha la tête, et fit mine de se lever pour partir, jusqu’à ce que l’homme assis de l’autre côté du bureau l’interpelle une dernière fois. « Ah, d’ailleurs. Votre cible a changé également. Vous devez à présent atteindre Zelda Winters. » Merde. Ca changeait toute la donne.

Sept, huit, neuf. Dans mon panier neuf. La maison de Zelda sentait bon. Entre la douce mais épineuse rose, et la liberté salée de la mer. Elle sentait comme elle, et c’était un monde qui apaisait Niallàn. Si au départ il était mal à l’aise dans ce genre d’univers, car il n’était pas habitué au calme, au final il avait l’impression pour une fois, d’être comme tout le monde. Il apporta le verre de rosé à ses lèvres en but une bonne gorgée, appréciant le liquide gouteux descendre dans son organisme, lorsque la jolie blonde pénétra dans le salon pour l’y rejoindre. « Alors, que me vaut le plaisir de ta venue cette fois-ci ? » Des yeux émeraudes perçants et pétillants, des cheveux blonds pailles coiffés avec classe et en même temps libres d’aller à leur guise, des lèvres pulpeuses mises en valeur par un rouge à lèvre voyant mais pas trop vulgaire, un petit nez en trompette, des pommettes rosies par la chaleur qui régnait dans la pièce, et des dents blanches révélées par un sourire enfantin. Concrètement, il ne l’avait jamais vu, mais il visualisait parfaitement son beau visage, presque parfait pour qu’il puisse encore se faire désirer par la gente masculine. Ce n’était pas la première fois qu’il venait dans sa propre maison, et malgré tout ce que l’on pouvait avoir comme préjugés, toutes prostituées ne vivaient pas dans des ghettos ou des cabanons. Ce n’était pas non plus la deuxième fois. Mais c’était bien une première que son cœur battait aussi vite et qu’il sentait qu’un rien lui ferait perdre son sang-froid, qui faisait sa réputation à mauvais titre parfois. « Tu t’es encore disputé avec Tegan ? » Il ricana, légèrement bêtement, à sa remarque. Pas cette fois-ci, mais elle était dans le juste, une fois de plus. Tegan, sa petite amie. Elle avait un caractère aussi fort, voire plus que lui, et s’aimaient à la folie. Un peu trop, et la passion ne semblait jamais vouloir se consumer, alors, vous le devinerez, ils avaient une relation des plus explosives. Et quand cela en devenait un peu trop violent, il buvait, ou alors allait voir Zelda, pathétiquement. Ces deux-là n’avaient jamais couché ensemble, Niall avait bien trop de respect pour la dame. De plus, il savait qu’elle avait de tendres sentiments à son égard. Jusqu’à présent il avait ignoré ce fait qu’il avait classifié comme impertinent pour leur relation, mais tout avait changé. Cela aurait même dû lui simplifier la tâche, mais non, cela ne faisait que le rendre un peu plus nerveux. « Non, en fait je voudrais te parler de quelque chose, Zelda. » Il repoussa les deux verres pleins entre eux pour éviter de les renverser, et se pencha vers elle pour pouvoir appuyer ses lèvres contre les siennes. Quelle connerie.

Dix, onze, douze. Elles seront toutes rouges. Niallàn rentra brusquement dans la pièce qui puait vraiment trop les gens qui pétaient plus haut que leur cul, ainsi que le renfermé, défonçant presque la porte sur son passage. D’un pas assuré, il s’approcha menaçant vers le bureau de ce foutu directeur et balança sur celui-ci le dossier était marqué d’un gros tampon rouge « affaire classée ». Et puis avant que l’autre con eut le temps d’ouvrir sa bouche, il sortit de la même manière dont il était entré. Il adorait son travail, mais parfois il ne pouvait vraiment plus se voiler la face : il avait vraiment un sale boulot, ingrat, et où il n’était qu’un rat parmi tant d’autres. Il n’était juste qu’un survivant, au final.
Elle ne voulait plus lui parler. Elle ne lui avait pas dit en face, pour cause il n’était plus retourné dans cette maison close après avoir conclu, mais il était sûr et certain de ce fait. Il lui avait brisé le cœur. Il l’avait manipulé consciemment. Et il avait joué avec ses sentiments, et malgré tout ce qu’on pouvait dire, ce n’était pas que pour l’infiltration, mais aussi à ses propres fins. On est toujours libre de ses choix, jamais rien ne nous y oblige. Il faut seulement en subir les conséquences après. Et il s’était caché une fois de plus derrière cette illusion qu’il ne faisait que son devoir. Quel con. Il tira férocement sur sa cigarette, et cracha la fumée en même temps que le mégot par la fenêtre qui atterrit quelques étages plus bas dans la rue pavée. « Niallàn, je t’aime. Tu as toujours était d’une pertinence presque effrayante, tu es toujours dans le vrai ce qui est agaçant. Mais ton point faible a toujours été les femmes. Tu les adules vraiment trop, et tu es incapable de comprendre leur psychologie. » Tegan s’approcha de lui par derrière, rampant sur le lit, lui caressant son torse nu avant de déposer un doux baiser dans ses cheveux entre le blonds et le gris et en bataille.
Un homme étendu au sol baignait dans son sang – qui aurait pu croire que le corps humain puisse contenir autant de litre ? – et était tellement mutilé qu’on devait s’approcher du cadavre pour s’apercevoir que c’était bien un être humain. Da Silva, posé sur le canapé plus blanc que rouge à présent à côté du corps, fumait tranquillement la fin de son bâton toxique, comme si rien ne s’était passé, comme s’il était seul dans la pièce et qu’il matait un film merdique à la télévision. La violence ne résout rien, paraît-il. Connerie. Il venait de résoudre un de ses plus gros problèmes du moment : le gros porc qui possédait la maison close. Oh oui. Lui il l’avait très bien résolu. Son cadavre se trainant pitoyablement à ses pieds tel une limace le prouvait bien. De plus, il avait enfin réussi à faire partir cette frustration qui le possédait depuis quelques jours. Depuis qu’il avait laissé seule Zelda dans son lit en s’en fuyant comme un voleur. C’était fou comme le devoir pouvait briser une des choses qui nous est le plus cher. Les flammes consumant goulument la maison bien trop belle pour une personne aussi vulgaire que ce mac brillaient derrière lui alors qu’il s’éloignait de la scène de crime. Les sirènes des pompiers affolés retentissaient bruyamment dans ses oreilles. Il ne supportait pas l’agitation, et pourtant cette fois-ci il s’en contre foutait. Ce soir enfin il allait pouvoir dormir serein.



Dernière édition par Niallán Da Silva le Mer 21 Nov - 17:47, édité 20 fois
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath & count to ten.   this is the end, hold your breath & count to ten. EmptyMar 6 Nov - 13:29

this is the end, hold your breath & count to ten. 3462854838 this is the end, hold your breath & count to ten. 3462854838 this is the end, hold your breath & count to ten. 3462854838 this is the end, hold your breath & count to ten. 3462854838
T'es venu avec Daniel Craig. this is the end, hold your breath & count to ten. 3462854838
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath & count to ten.   this is the end, hold your breath & count to ten. EmptyMar 6 Nov - 13:31

Viiiiii. this is the end, hold your breath & count to ten. 1532459996 Je le joue déjà sur un autre forum, mais je ne voyais que lui dans le rôle et je voulais tenter d'en faire quelque chose d'assez différent. this is the end, hold your breath & count to ten. 1532459996
Et du coup j'attends ton MP. I love you
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    Tiago da Costa
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath & count to ten.   this is the end, hold your breath & count to ten. EmptyMar 6 Nov - 13:32

Je t'envoie ça, tu me diras si ça colle. this is the end, hold your breath & count to ten. 3462854838
Roh et puis, pour pas être impolie : très bienvenue à toi. I love you
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath & count to ten.   this is the end, hold your breath & count to ten. EmptyMar 6 Nov - 13:33

Okay souci. What a Face Merci beaucouuuup. this is the end, hold your breath & count to ten. 1532459996 I love you
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    Vajni Kemp
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath & count to ten.   this is the end, hold your breath & count to ten. EmptyMar 6 Nov - 14:14

daniel, ce dieu. this is the end, hold your breath & count to ten. 3271916155 le choix d'avatar est majestueux, sérieux, j'ai d'autant plus hâte de voir ce que ton personnage va donner. bienvenue. I love you
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    Jass Worthington
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath & count to ten.   this is the end, hold your breath & count to ten. EmptyMar 6 Nov - 14:54

Un vieux ! Arrow
Bienvenue, idem, j'ai hâte de voir le perso Wink
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    Niallán Da Silva
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath & count to ten.   this is the end, hold your breath & count to ten. EmptyMar 6 Nov - 15:13

Merci Vanni. I love you J'espère ne pas te décevoir, du coup.this is the end, hold your breath & count to ten. 1090400060

Tu sais ce qu'il te dit le vieux ? this is the end, hold your breath & count to ten. 646978321 Merci beaucoup, en tout cas. I love you
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    Kahlar Kobra
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath & count to ten.   this is the end, hold your breath & count to ten. EmptyMar 6 Nov - 15:38

je me permets de m'incruster ici même si je ne suis pas validé, parce que ton personnage est tout simplement superbement ficelé. je crois qu'il n'y a pas un seul détail que je n'apprécie pas dans ce que tu as déjà écrit sur lui. il est absolument james bondesque et carrément authentique.
je te surveille de près. et je crois que j'aimerais bien un lien plus tard.
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath & count to ten.   this is the end, hold your breath & count to ten. EmptyMar 6 Nov - 15:43

Bienvenue. this is the end, hold your breath & count to ten. 3621940498
J'apprécie le choix d'avatar. this is the end, hold your breath & count to ten. 2255881067
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    Niallán Da Silva
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath & count to ten.   this is the end, hold your breath & count to ten. EmptyMar 6 Nov - 15:52

Oh bon Dieu. Ca c'est du compliment. this is the end, hold your breath & count to ten. 2255881067 this is the end, hold your breath & count to ten. 1532459996 Tu peux pas savoir à quel point tout ce que tu viens de me dire me fait plaisir. Sincèrement, je ne sais pas s'il est bien ficelé, je doute fort qu'il tienne la route même, mais je crois que, ça y est, j'ai réussi ma vie si au moins un de mes personnages a fait cet effet là à un lecteur. Merci énormément des compliments et d'avoir pris la peine de me le dire. I love you

Merci Vega. this is the end, hold your breath & count to ten. 646978321
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    Luz Nieves
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath & count to ten.   this is the end, hold your breath & count to ten. EmptyMar 6 Nov - 17:43

j'aime énormément ce que tu as déjà écrit, ça promet un personnage super intéressant, et puis c'est tellement rare que quelqu'un joue un personnage plus vieux. en tout cas, bienvenue ici this is the end, hold your breath & count to ten. 1532459996
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    Léonie Reaser
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath & count to ten.   this is the end, hold your breath & count to ten. EmptyMar 6 Nov - 21:23

    Très très très bon choix d'avatar, et puis le perso quoi...
    Bienvenue I love you
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    Niallán Da Silva
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath & count to ten.   this is the end, hold your breath & count to ten. EmptyMer 7 Nov - 13:46

Haaaaan, des belles jeunes filles. this is the end, hold your breath & count to ten. 1532459996 Merci beaucoup. I love you
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    Niallán Da Silva
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath & count to ten.   this is the end, hold your breath & count to ten. EmptyDim 11 Nov - 12:23

Désolé du DP mais c'tait pour savoir si je pouvais avoir un délai s'il vous plait ? this is the end, hold your breath & count to ten. 1532459996 Parce que j'ai eu (et j'ai toujours mais ça devrait aller) un problème d'ordinateur qui a rendu l'âme, du coup j'ai pris énormément de retard...
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath & count to ten.   this is the end, hold your breath & count to ten. EmptyDim 11 Nov - 15:30

Je peux pas te répondre pour le délai, mais je voulais te souhaiter bienvenue this is the end, hold your breath & count to ten. 2124793060
J'adore ton personnage, ta fiche et en plus le choix de l'avatar est juste sublime I love you
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    Mack Landrieu
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath & count to ten.   this is the end, hold your breath & count to ten. EmptyDim 11 Nov - 16:18

Si je te mets un délai jusqu'au 17 novembre, ça te convient? I love you
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    Niallán Da Silva
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath & count to ten.   this is the end, hold your breath & count to ten. EmptyDim 11 Nov - 16:45

MACK Ca serait parfait. I love you

SHANE Rhooo, ton pseudo. J'adore. this is the end, hold your breath & count to ten. 1532459996 Puis ton avatar est magnifique aussi :). En tout cas merci beaucoup !
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    Mack Landrieu
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath & count to ten.   this is the end, hold your breath & count to ten. EmptyDim 11 Nov - 17:12

Je te fais ça. this is the end, hold your breath & count to ten. 1090400060
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    Niallán Da Silva
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath & count to ten.   this is the end, hold your breath & count to ten. EmptySam 17 Nov - 15:29

Voilàààà. C'est pas fameux mais j'ai fini ma première partie. I love you
Je sais que j'ai pris beaucoup de retard, mais s'il vous plait, soyez encore un peu patients. this is the end, hold your breath & count to ten. 1532459996
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    Mack Landrieu
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath & count to ten.   this is the end, hold your breath & count to ten. EmptyDim 18 Nov - 12:52

Je te laisse jusqu'au 22 novembre pas plus, ce sera ton dernier délai. I love you
Citation :
Alors que tu es infiltré dans un réseau de proxénètes pour en faire tomber un en particulier, il s'avère que tu reçois les ordres de te rapprocher de ta cible, et par la même occasion, de lui faire avouer des choses sur l'oreiller.
Citation :
Tu dois surveiller l'homme que tu espionnes depuis une semaine déjà, sans le perdre de vue pour calculer tous ses faits et gestes. Mais au coin d'une rue sombre, tu le perds à cause d'une minette en chaleur qui sortant d'un bar, à travers ta chemise, caresse tes tétons percés. « Viens mon beau, on va s'amuser », elle dit à moitié ivre, ses yeux faisant des étincelles.
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    Niallán Da Silva
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath & count to ten.   this is the end, hold your breath & count to ten. EmptyMer 21 Nov - 17:50

Merci de m'avoir accordé ce tout dernier délai. J'ai un peu tardé (malgré moi), mais elle est enfin finie. I love you (Bien que vraiment bâclée.)
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MessageSujet: Re: this is the end, hold your breath & count to ten.   this is the end, hold your breath & count to ten. Empty

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