Trois mois ce sont écoulés depuis l'arrivée de Tiago sur New York, et plus précisemment à Brooklyn. En fait, Tiago, c'est un peu le bon copain de la bande, celui à toujours rameter dans ton appart des gens que tu connais pas -et lui non plus, d'ailleurs- pour organiser une grosse soirée, celui qui, évidemment, ne t'aideras pas à ranger parce qu'il sera agenouillé devant les chiottes et qui viendra te taper la bise avec son haleine de gerbe. Mais c'est aussi ce gars, tu sais, celui que t'auras toujours pour te servir de béquille, qui limite te porterait sur toute la longueur du pont de Brooklyn si t'es pas foutu de marcher par toi-même. Tiago, c'est un peu le bon copain de tout le monde, celui qu'on a tous en pote et qui, pourtant, n'attire pas des masses les filles, qui fait pas des émeutes à chacun de ses passages quelque part. Tiago, c'est pas la bombe sexuelle, ok, peut-être, mais c'est sûrement l'un des types les plus vrais du quartier. Ouais.